surprises et d’activités. Entre les expositions, les rencontres, les
ateliers, les conférences, les projections et les stands des
éditeurs, vous avez de quoi occuper facilement vos quatre jours de
festival et vous allez même probablement en rater car vous ne
pourrez pas tout faire !
Comment vous donner un aperçu de tout ce que vous pouviez trouver
sur place ? Un listing exhaustif ne serait pas spécialement
intéressant à lire. Alors, que diriez-vous d’un petit tour
d’horizon en mots et en photos de tout ce que nous avons vu. Car
cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, nous étions deux
émissaires de 7BD sur place, Juju et moi ! Et nos mirettes ont été
charmées par le tour forcément incomplet que nous avons effectué.
gare, la première chose qui frappe est le nouveau monument érigé
sur la place, un obélisque. Mais pas n’importe quel obélisque, une
sculpture dédiée à Goscinny, le scénariste – entre autres –
d’Astérix. Et comme tout Obélisque qui se respecte, il est orné
de citations extraites des BD de Goscinny.
porte une phrase de Goscinny, un trait d’humour qui apprend à
relativiser le métier de scénariste.
citation se moquant du métier d’auteur.
Tout d’abord, une folle immersion dans la BD au travers des
expositions.
Kushi dont Juju vous a parlé dans cet article !
l’Espace Franquin pour découvrir « Hermann, le Naturaliste de
la BD », où je vous ai fait entrer précédemment.
rencontre à laquelle je n’ai pu assister. Mais quelqu’un d’autre y
était, David Roche. Lors de mes pérégrinations au festival, j’ai
eu le plaisir de revoir David. Dessinateur membre du collectif
« L’Atelier 54 », il a croqué quelques dessins sur le
vif, lors de rencontres et de conférences et m’a donné
l’autorisation de les utiliser dans cet article. Merci David !
l’étage juste au-dessus, une autre exposition consacrée à une
scénariste, Loo Hui Phang. Cette auteure ne se contente pas d’écrire
pour la BD, elle œuvre aussi dans le spectacle vivant et le cinéma.
Cette exposition recoupait des planches issues des BD qu’elle a
écrite ainsi que des photos de certaines de ses réalisations
scéniques !
exposition sur un scénariste est toujours intéressante, ne fut-ce
que pour voir comment s’effectue la scénographie du lieu. En effet,
un scénariste écrit, et la présentation de simples pages de textes
dactylographiées peut créer une certaine usure. Si l’exposition sur
Fabien Nury des années précédentes donnait une grande part aux
mots de l’auteur commentant les planches, celle sur Loo Hui Phang
laisse la part belle au visiteur. Il y avait certes quelques
explications, mais c’était à nous de traverser les extraits des
recueils présentés et de sentir, de percevoir le style de Loo Hui
Phang à travers ces différentes collaborations. Une approche
différente mais tout aussi intéressante.
celle de l’exposition Hermann.
sculpture présentée à l’entrée. Sorte d’empilement de pierre
portant le nom de différents auteurs.
Phang, elle intervenait lors d’une rencontre. L’occasion de vous
présenter un autre dessin pris sur le vif pendant cet événement.
David Roche
l’honneur devant l’entrée de l’hôtel de ville, exposition en plein
air, mais fort enrichissante avec sa masse de panneaux.
jusqu’au Théâtre pour voir l’expo consacré à la French touch et
aux 20 ans de Panini, descente à l’hôtel Saint-Simon pour voir les
Knock Outsider Komiks et arrivée au musée pour voir la deuxième
plus belle expo de ce festival, celle consacrée à Kamimura que Juju
a joliment chroniquée !
Saint-Simon se cachait une bien curieuse et originale exposition
Komiks, c’était l’occasion de découvrir la rencontre entre l’art
Brut, la pop culture et la BD !En regardant bien la photo, vous verrez les oeuvres d’un des artistes exposés…
événement du festival s’annonçait en fanfare : la venue de
Mézières. Exposition à la médiathèque, projection du film
Valérian, masterclass avec l’auteur en personne.
l’Atelier 54.
pavillon jeune talent pour une salve de conférence sur la BD
numérique. Tout d’abord intervention de Thomas Cadène, Josef
Siaffedine, Erwann Surcouf, Camille Duvelleroy et Julien Auber qui
parlaient du projet été. Je vous ai donné tous les détails dans
cet article.
pour parler du modèle économique de la BD numérique, Hervé Le
Creac’h des Auteurs numériques, promeut le turbomédia et a créé
Skribble, un logiciel destiné à créer tout seul chez soi des
Turbomédia. Il était venu avec son collègue Sébastien. Gilles
Gipo est venu parler du projet Picstell et Thierry Mary, de l’école
l’iconograf, présentait la plate-forme de BD en ligne Whatch Digital
Comics,.
intervention sur une question qui pique certaines personnes depuis
des décennies : « Le rouleau peint japonais est-il à
l’origine du Manga ? »
par des universitaires venus exprès du Japon pour aborder le sujet.
Ce qui m’a permis de découvrir aussi comment se pense le découpage
d’un manga japonais aujourd’hui.
conférences, se déroulaient dans le même Pavillon jeune talents
des ateliers et autres activités !
là, passer à côté de la Cité de la BD où se déroulaient les
expos Alex Alice, dont Juju vous a si bien parlé dans sa chronique
et l’expo Will Eisner à la scénographie très new-yorkaise !
Moebius, prenait place deux expositions, une présentant les nouveaux
visages de Mickey Mouse, qui mettait en avant, dans une petite salle,
des planches et des dessins des quatre auteurs européens, à savoir
Loisel, Cosey, Tebo, Kéramidas ( avec l’aide de Trondheim au
scénario) qui avaient repris Mickey pour quatre aventures
spécifiques.
Machine de Philippe Dupuy s’étalait sobrement avec juste un encart
explicatif et une petite vidéo.
passait des choses dans ce coin d’Angoulême -, au musée du papier,
vous pouviez trouver une exposition consacrée à Miroslav Sekulic
Struja, auteur d’une BD dans un style naïf, les Quatre saisons.
murale en quatre parties, accompagné par des musiciens. Chaque
prestation portant le nom d’une saison.
dont je ne vous parle pas, faute de l’avoir vu), vous pouviez
remonter dans la navette BD spécial festival vous ramenant au centre
ville.
découvrir des conférences au conservatoire, comme celle avec Ed
Piskor, dont je vous ai parlé dans la chronique de Hip Hop FamilyTree.
que j’ai ratée mais David Roche nous en a offert un petit croquis.
premier abord, on peut se poser la question. Simon Hanselmann, auteur
australien, c’est l’homme qui porte la robe avec des cheveux longs,
sur le dessin. Et alors, oui, pour l’avoir croisé plus tard dans la
journée, le portrait est tout à fait ressemblant.
des événements spécifiques pour la presse, dont la rencontre avec
Daniel Clowes à l’hôtel de ville que je vous ai relatée ici.
sous la tente des éditeurs, vous pouviez tomber sur de petites expos
voire sur des événements, comme la rencontre organisée pour la
projection de Seuls sur le stand de Dupuis, avec une courte
intervention de Vehlmann, Gazzotti, David Moreau, le réalisateur et
les acteurs principaux du film !
l’éditeur fêtait, cette année, son grand retour à Angoulême !
présence de l’Asie, qui promeut autant ses artistes papier que la BD
numérique, avec par exemple le Webtoon coréen, ce que n’a pas
manqué de remarquer Delitoon, les promoteur et défenseurs européens
du Webtoon, car leur stand était bien présent dans ce secteur.
tout un tas de choses, comme ces belles expos qui se déroulaient à
la maison du peuple, un lieu associatif qu’il faut vraiment aller
voir pendant le festival pour découvrir des expos, certes mais aussi
une ambiance, ou encore « chez Isabelle », au fond de
l’impasse Charlie Schlingo, où souvent Fluide Glacial pose ses
affaires et où se trouve aussi de belles expos plus indépendantes.
disait l’autre. Mais là, je vais surtout me taire en espérant vous
avoir donné envie d’aller faire un tour au FIBD 2018, où Cosey
sera à l’honneur car c’est lui qui a gagné le grand Prix 2017.
beaucoup Cosey, dont les BD (en tout cas, celles que j’ai lues) m’ont
permis de m’évader loin, si loin, tout en restant dans mon canapé.
Mais si je commence à vous parler de Cosey, je ne m’arrête plus
donc, il vaut mieux que je pose la plume maintenant et pour de bon.
issue de l’expo Kazuo Kamimura du Musée d’Angoulême.