Titre: Les raisins sauvages
Auteurs: Ge Cuilin (scénario) et Wu Jinglu (dessin) – traduit du chinois par Nicolas Henry et Si Mo
Éditeur: Les éditions Fei
Année: 2016
Nombre de pages: 32
Vivant dans un petit village reculé, une petite fille, belle et intelligente vit chez sa tante. Mais cette dernière est méchante avec l’enfant que les gens du village nomment la petite gardeuse d’oies.
Ce surnom lui vient de ses oies avec qui elle passe le plus clair de son temps.
La tante de la fillette est tellement méchante qu’elle lui interdit de voir sa cousine atteinte de cécité. Et un jour dans un élan de méchanceté, elle jette de la chaux dans les yeux de la pauvre enfant, la rendant aveugle à son tour.
La petite gardeuse d’oies, désespérée se souvint alors d’une histoire que lui racontait sa mère, celle d’un fruit aux propriétés fabuleuses permettant de rendre la vue aux non-voyants.
La jeune enfant se met alors en quête des fameux raisins sauvages au cœur de la montagne…
« Les raisins sauvages » est un conte illustré que nous proposent les éditions Fei.
Dans un format carré plutôt atypique, l’ouvrage est relié par une couverture cartonnée rigide cousue et présentant une texture, comme une toile de tableau.
Cette toile présentant une illustration de la petite gardeuse d’oies agrippée à une branche de vigne est à la hauteur du reste des superbes dessins colorés de ce conte.
En effet chaque page est une illustration en pleine-page accompagnée d’un court texte d’une dizaine de lignes narratives.
L’histoire de ce conte est né en Chine dans les années 50, grâce au duo GeCuilin et Lu Buqing. Pourtant la version adaptée ici est celle de 2012, elle même réadaptée de celle de 1985, réécrite par Ge Cuilin, mais qui cette fois s’était associé à Wu Jiunglu pour illustrer l’aventure de cette petite fille.
Deux pages à la fin du livre nous expliquent son histoire et nous présentent les auteurs.
Le scénario de cette oeuvre pourrait se découper en trois parties.
La première nous présente la petite fille et est presque triste à cause de cette tante méchante qui lui fait des misères.
La deuxième partie est l’aventure au travers de la montagne où la fillette fait preuve de beaucoup de courage. Sa quête prend alors une tournure presque magique.
Et la troisième partie qui redonne le sourire raconte le retour de la gardeuse d’oies dans le village.
En quelques pages, les auteurs de ces raisins sauvages, parviennent à nous faire passer par plusieurs émotions tout en insufflant une dose de bons sentiments et de morale.
Les raisins sauvages pourront ainsi plaire aux plus jeunes enfants. Une belle histoire à raconter avant de s’endormir…