samedi 18 janvier 2025

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KALI par Daniel Freeman et Robert Sammelin aux éditions HiComics

Après l’excellent Birdking chroniqué il y a peu ici même, voilà un nouveau titre scénarisé par Daniel Freeman avec ce comics post-apo survitaminé nommé KALI !

KALI, la couverture

Titre: KALI
Scénario: Daniel Freeman
Dessin: Robert Sammelin
Couleurs: Robert Sammelin
Éditions: HiComics
Année: 2024
Nombres de pages: 176

Le récit commence avec une Kali emprisonnée et mené de force au QG de l'armée

Résumé de KALI par Daniel Freeman et Robert Sammelin aux éditions HiComics:

Après avoir été trahi par son gang, Kali ère dans le désert, un couteau planté dans le dos. Capturée par des militaires, elle est ramenée à leur QG afin d’être présentée à leur commandant. Une fois sur place, elle aperçoit ses ex-compagnons venus faire du commerce…

KALI est une chef de gang qui n'a pas sa langue dans sa poche

Un récit d’action rythmé et viscérale:

Nouveau titre indé du côté d’HiComcis avec ce récit complet KALI. Il s’agit en gros d’une course-poursuite à travers le désert, un désert qui sent bon Mad Max.

On retrouve donc Daniel Freeman au scénario, mais contrairement à Birdking, ici l’univers est clairement en retrait afin de laisser toute la place à l’action.

Sans plus d’explications, l’action débute très rapidement dans un rythme soutenu particulièrement grisant.

Nous avons assez peu d’éléments sur ce monde dévasté et l’intrigue se résume à une vengeance sourde et violente de Kali, cette jeune femme visiblement trahie par les membres de son gang.

Les enjeux sont certes clairs, mais peu développés et rappellent le procédé narratif de certains films de genre comme le cinéma d’horreur ou d’action.

Un choix délibéré, mais qui inscrit d’office le récit comme un défouloir jouissif et régressif dont seuls les dessins (superbes) de Robert Sammelin et l’action effrénée retiendront l’attention du lecteur.

L'album est sublime et ses séquences  d'action mémorables !

Une grosse claque visuelle !

Il est temps d’aller du côté le plus marquant de ce récit, sa partie graphique !

La narration et le découpage de Robert Sammelin sont à la fois cinématographiques et viscérales. On a la sensation d’être plongé en plein film d’action tel un Mad Max alternant course-poursuite nerveuse et combats sanglants !

On découvre un artiste au style particulièrement soigné et détaillé. Les scènes de combat ne sont pas avares en hémoglobine et restent lisibles malgré l’action survitaminée qui rythme l’album.

Bref, c’est la claque !

La partie graphique par Robert Sammelin est certainement le point fort de l 'album.

Mon avis sur KALI par Daniel Freeman et Robert Sammelin aux éditions HiComics:

Au final, Kali est un récit d’action violent et ultra-efficace à l’ambiance post-apo/western jouissive. Sortie, on imagine, pour surfer sur la sortie du dernier Mad Max au cinéma.

Principal intérêt du titre, les dessins de Robert Sammelin vous laisseront bouche bée.
Les lecteurs venus chercher des personnages très élaborés ou un univers dense pourraient en sortir déçus.

D’ailleurs, vu sa qualité visuelle, il est dommage d’avoir fait le choix d’un format standard, surtout que son prix n’est en corrélation ni avec la pagination ni son format.

Si vous cherchez un album défouloir, où l’action prime et soutenue par une partie graphique de haute volée, KALI est pour vous.

A très vite

geek_o_mat

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Mat, la quarantaine passée, passionné de Comics/Manga/Bd, je chronique mes lectures à la fois sur 7bd.fr et sur Instagram.

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