rendu à l’Antenne, une salle d’événement situé dans le onzième
arrondissement de Paris.
l’Antenne pour y débarquer à six heures pétantes ? Tout simplement
la présentation de « Instraviata » !
: « Instra quoi ? ».
connaissez peut-être l’opéra de Giuseppe Verdi « La
Traviata ». Il raconte l’histoire d’amour de Violetta et
Alfredo. Mais Violetta est malade, koff koff…
aux Camélias » d’Alexandre Dumas est purement volontaire car
l’opéra est bel et bien une adaptation de ce roman.
(sa qualité y est sans doute pour quelque chose) est devenu au fil
du temps un grand classique.
chanteuse de vingt-six ans, Elsa Dreisig, a eu la possibilité – et
son talent y est sans doute pour quelque chose -, d’interpréter
Violetta. Évènement peu courant dans le monde du classique.
cette artiste dans sa préparation et lors de la représentation.
Elle rencontre Julien Aubert de
BiggerThanFiction (les responsables de Eté, la BD Instagram) et là,
naît l’idée de créer une BD numérique, adaptation moderne de la
Traviata, comportant des extraits de l’opéra (capté lors de la
représentation à Berlin avec Elsa Dreisig). Et tant qu’on y est,
pourquoi ne pas ajouter un webdoc (comprendre Documentaire Web) sur
Elsa Dreisig ?
découpé en question/réponse d’une minute, la BD en trente
épisodes. Une équipe se monte et cerise sur le gâteau, le tout est
diffusé en épisode sur Instagram du premier au trente mars de
cette année.
mieux placé que ARTE Concert ? La plate-forme diffuse déjà
énormément de spectacles et se sentait prête à faire un pas de
côté pour cette version Instraviata, comme nous l’explique
Stéphanie Poncelet, la responsable éditoriale d’ARTE Concert, qui
est venue participer à cette présentation.
l’Antenne, nous avons une belle partie de l’équipe.
haut, Elsa Dreisig, la chanteuse classique autour de qui tourne ce
projet, Léon Maret, l’auteur de l’instaBD animée et sonore, mais
aussi Timothée Magot, réalisateur du webdoc et Julien Aubert de
BiggerThan fiction.
raconter cette aventure.
deux heures vingt d’opéra en feuilleton quotidien de une minute ?
pièce en chapitres de BD, et pour intégrer les parties d’opéra,
Claire Alby a travaillé avec un ingénieur du son, Hugo Colonval,
pour découper correctement les chants et la musique.
certaines parties du livret. La captation ayant été réalisée dans
les coulisses, certaines scènes n’était pas ou peu visibles. Et il
a fallu également adapter le découpage en fonction de la matière
obtenue.
Magot nous explique qu’il a écrit les morceaux de webdoc sous forme
de questions, liées à la thématique de l’épisode du jour.
avec beaucoup d’entrain, si bien qu’il a fallu aussi couper dans les
réponses pour tenir le format d’une minute.
qui incitent à interagir. Par exemple, lorsqu’Elsa s’échauffe les
cordes vocales, différentes vignettes correspondant à des
différents exercices apparaissent, et l’internaute peut cliquer sur
l’une ou l’autre pour enchaîner les exercices à sa guise, créant
ainsi une sonorité particulière.
n’était pas de produire trente minutes de docu mais bien trente fois
une minute, avec chacune un début, un milieu et une fin.
épisodes nous ont été projetés.
fonctionne merveilleusement bien dans cette adaptation et les
interviews d’Elsa vous donnent vraiment envie d’en savoir plus sur
elle, mais aussi sur son travail de chanteuse classique. Car à
travers ce jeu de questions réponses, c’est aussi la vie et le
rythme, le travail et les sacrifices d’une artiste du monde classique
que nous pouvons découvrir et suivre.
le premier mars, à midi, vous aurez le premier chapitre quotidien de
la BD suivi le soir à six heures, du premier épisode du webdoc.
jusqu’au trente mars.
Instagram, via le compte de ARTE concert, @arteconcert.
animée et sonore nécessite autour d’une minute de lecture, et le
webdoc n’est pas une suite de photos mais bien une vidéo d’une
minute, où, sur certains épisodes, vous pourrez donc interagir.
car l’idée est vraiment intéressante et originale.
pourraient en témoigner les éclats de rire dans la salle lors de la
projection, alors pourquoi vous priver ?