Chiruran, un manga qui nous replonge dans les dernières heures du Shogunat, à travers l’histoire du Shisen Gumi et de celui qui deviendra son vice-commandant légendaire. Un shōnen de samouraïs, nerveux et bourré d’action !
Titre: Chiruran tome 1 et 2
Scénario: Shinya Umemura
Dessin: Eiji Hashimoto
Éditeurs: Mangetsu
Année: 2021
Nombres de pages: 228
Sommaire de l'article
Résumé de Chiruran T.1 et 2 par Shinya Umemura et Eiji Hashimoto:
Mars 1912, une journaliste retrouve le dernier survivant et ancien capitaine du Shinsen Gumi, une milice légendaire lors de la fin de règne du shogunat, et décide de l’interviewer afin d’en apprendre plus sur celui qui sera surnommé « le démon du Shinsen Gumi »…
La légende du Shinsen Gumi…
Le Shinsen Gumi est un sujet maintes fois abordés dans les mangas, contexte idéal pour les récit de samouraïs, et ce manga ne fait pas exceptions. Shinya Umemura nous plonge donc dans l’aventure de son héros, Tochizo Hijikata, futur vice-capitaine de cette milice aux ordres du shogunat.
Ce manga est un shōnen classique, avec tout ce que peut comporter un nekketsu, le héros survolté, ne baissant jamais les bras accompagné par un groupe d’amis avec qui il relèvera tous les défis.
Le ton du récit est assez proche des mangas de furyo, Toshizo véritable tête brulée et petit filou, combattant autodidacte et sur de lui, provoque les meilleurs guerriers des différents dojos afin de prouver sa valeur et en profite pour vendre ses remèdes médicinaux.
Bien sur, tout ceci est romancé mais s’inspire de personnages historiques. cela reste bien fun même si rapidement le danger et les menacent politiques vont se faire palpables.
On sent bien qu’une période plus sombres et violente va faire son apparition et c’est face a ces bouleversements que Toshizo et ses amis vont devoir faire face.
Les dialogues sont assez classique pour ce genre de titre, mais reste frais et agréable.
Le récit est plutôt fluide, rythmé par les présentations des différents protagonistes dans le premier tome.
Mais dès le deuxième, on sent l’histoire démarrer véritablement et trouver son rythme de croisière avec les différents milices et organisations prendre position pour ou contre le shogunat. Et les premiers vrais affrontements interviennent, non sans une certaine violence, alternant avec la bonne humeur global du titre, notamment grâce aux idioties de Toshizo.
Un style nerveux et précis.
Eiji Hashimoto livre de très jolies planches sur ces deux premiers volumes.
Sa capacité à créer des personnages charismatiques est vraiment intéressante. Sa mise en scène est fluide avec de belles séquences de combats au sabre, grâce à une narration classique mais efficace. L’artiste s’appuie en partie sur des pleines pages, où toute la tension de ces affrontements entre combattants est palpable.
Les combats, partie importante de ce genre de manga, sont finement retranscris avec des cadrages et un rythme très cinématographique, rappelant les films ou les anime du genre.
Mon avis sur Chiruran T.1 et 2 par Shinya Umemura et Eiji Hashimoto:
Un début de série accrocheur pour ce titre de l’éditeur Mangetsu fraichement arrivé sur la marché français du manga. Savant mélange entre shōnen et seinen, offrant son lot d’action et de tension lors des affrontements et de bonne humeur général tout au long du titre.
Malgré tout, le récit est par moment assez violent, notamment lors de certains combats, mais reste accessible pour le plus grand nombre.
En conclusion, avec un dessin de qualité et des personnages charismatiques, agréable et dynamique, tous les éléments sont réunis pour faire de Chiruran un succès. Un excellent shōnen tout simplement.
A très vite.
geek_o_mat