Strange Academy tome 1, par Skottie Young et Humberto Ramos chez Panini Comics

 

Dr Strange, le plus grand sorcier du monde décide d’ouvrir à la Nouvelle Orléans, une école pour jeunes sorciers, afin de préparer la nouvelle génération à maitriser leurs pouvoirs ainsi que les préparer aux futurs dangers qu’elle devra affronter. Le maitre des arts mystiques s’entoure des plus célèbres sorciers de l’univers Marvel pour composer son équipe pédagogique.

Evidement, tout le monde verra les deux principales influences dont s’inspire ce titre sorti en Mai et qui « spoiler alert! » m’a beaucoup plu. Skottie Young, qui laisse ici ses crayons à Humberto Ramos pour se concentrer sur l’histoire, nous offre un récit qui reprend les éléments principaux des X-MEN avec cette école pour « surdoués » en la saupoudrant de magie tel Poudlard. De nombreux clins d’œil parsèment le récit et voir des personnages connus de l’univers Marvel jouer au professeur de magie est assez jouissif (je pense notamment à Magik, petite sœur de Colossus). 

 

Même si la profusion de nouveaux personnages en début d’album pourrait effrayer certains lecteurs, les personnages deviennent assez vite attachants et le climax de fin de volume donne terriblement envie de lire la suite. On a parfois droit à des dialogues un peu redondants voire enfantins lors de certaines disputes ou chamailleries mais assez vite l’aventure prend le dessus et les dialogues s’améliorent. Au fil du volume, l’ambiance bon enfant change pour se terminer avec une tension et un suspense bienvenu qui donne le ton final de la série, et rappel aux plus anciens des séries comme Génération X ou Les Nouveaux Mutants des années 90.

 

Humberto Ramos est ici comme dans ses chaussons car ce n’est pas la première fois qu’il doit dessiner une série avec des adolescents, on pourrait citer Génération X, DV8, Out There ou encore Crimson…

Très a l’aise, ils les dessinent incroyablement bien, chacun a son style propre, est parfaitement identifiable, avec ses grand yeux notamment, caractéristique de son style si particulier. Le reste du casting (adultes et bestiaires) est tout aussi beau et maitrisé. Malgré tout, on a la sensation que comme nous, Ramos aura eu besoin de s’approprier ses personnages avant d’arriver a nous proposer de belles planches dynamiques et un storytelling au petit oignon. C’est beau et très efficace, Ramos on aime !!!!