Un
Shiba en Plus
Mayumi Muroyama (dessin et scénario)
Soleil
: Pets
2019
: 192
est une jeune Shiba pleine de tendresse et d’amour. Mais, élevée
dans une animalerie, elle a du mal à trouver une famille d’accueil à
cause de sa tête toute moche. Solution de dernier recours de la
vendeuse, l’offrir en cadeau promotionnel à Madame Saotome, vieille
mamie grincheuse, venue acheter un petit Shiba noir qu’elle baptise
Taro. Shibako, par son entêtement au bonheur, va transformer la vie
de Madame Saotome, mais aussi celle de sa famille et de son entourage
!
avis :
Sommaire de l'article
Le
scénario :
point important, j’ai beau regardé cette BD dans tous le sens, je ne
vois pas pourquoi tout le monde – ou presque – trouve que Shibako
a une tête horriblement laide !
n’y a qu’à regarder la couverture pour voir cette petite chienne
toute mignonne dans plein de positions différentes.
revenir au scénario, nous sommes dans une ambiance toute en
tendresse, même si la vie suit son cours et que parfois les
mauvaises nouvelles tombent, beaucoup de problèmes sont résolus au
fur et à mesure des différents chapitres par les actions de
Shibako, aidé de manière pas toujours efficace par Taro.
Et,
finalement, au cours de la lecture, on s’attache à la petite
chienne, puis aux autres personnages, Hina Saotome en tête, à sa
famille, et à tout ce petit monde qui gravite autour de Shibako.
et Shibako échangent entre elles et apportent une dose d’humour qui
évite de basculer complètement dans le côté mièvre. Une touche
de fantastique vient même pointer le bout de son nez pour un
chapitre finalement émouvant.
pourrait sonner faux et artificiel, mais en fait, les personnages
sont bien caractérisés, et on se prend à les apprécier. Et
surtout, les thèmes abordés touchent discrètement à notre
quotidien : Solitude des grandes villes, incommunicabilité entre les
gens, incompréhension… Et rendent l’histoire accessible autant aux
enfants qu’aux plus grands.
Le
dessin :
dessins de Mayumi Muroyama sont dans le plus pur style manga. Alors
une nouvelle petite digression, « Mayumi Moroyama » est le
nom des auteurs, qui sont en fait deux soeurs oeuvrant depuis
plusieurs années dans le manga. Comme elles l’expliquent à la fin
de l’histoire, ce récit est leur premier manga mettant en scène un
chien comme protagoniste.
je reviens au dessin. Il reste dynamique et c’est uniquement dans
certaines cases, au moment d’action, que se pointent les classiques
traits de vitesse et décomposition de pages en multiples cases de
toutes les formes. Le fait de ne pas avoir recours à ces artifices
tout au long de l’histoire permet de nous immerger d’autant plus dans
l’univers calme de Shibako.
personnages ont les traits fins et stylisés des mangas, enfin,
surtout les jeunes, les seniors et adultes offrant plus des traits
caricaturaux et orientés vers le comique. Et pourtant ce contraste
ne choque pas.
final, cette histoire courte en un tome a la force de nous donner
pesque envie d’une suite !
Conclusion
:
Shiba en plus » est une BD bien tournée, amusante et aussi
émouvante. La force de Shibako ? Elle pourrait presque vous
réconcilier avec la gent canine, si vous étiez brouillé avec
elle…
rend service à Madame Saotome…