Nouveauté du Label 619, Slum Kids aperçu dans le 2ème numéro de Lowreader, reviens cette fois-ci avec sa propre série pour un tome 1 particulièrement punchy !
Titre: Slum Kids T.1
Scénario: Petit Rapace
Dessin: Petit Rapace
Couleurs: Petit Rapace
Éditions: Label 619, Rue de Sèvres
Année: 2023
Nombres de pages: 104
Sommaire de l'article
Résumé de Slum Kids T.1 par Petit Rapace pour le Label 619 aux éditions Rue de Sèvres:
Bambi, Eingyi et Lombric sont trois gamins vivant dans un bidonville aux allures de décharge à ciel ouvert. Dans cet univers de violence et de crimes en tous genres où seuls les plus forts survivent, nos trois amis forment une famille et rêvent secrètement d’un jour fuir cet enfer…
Un monde violent et sans pitié.
Slum Kids, parue dans le #2 de Lowreader, avait été une belle claque, nous avions donc hâte de nous plonger dans ce premier tome de la série !
La première chose qui marque, c’est l’univers très sombre et violent, surtout qu’on y suit des gamins tentant de survivre dans un monde d’adultes où semble-t-il ils n’ont pas leur place. Ils se nomment d’ailleurs eux-mêmes les Microbes.
Ces gamins abandonnés à eux-mêmes, semblent être la seule chose de bonne dans ce monde dénué d’humanisme et saturé de déchets comme de vices.
L’intrigue pourrait paraître simpliste mais les rebondissements comme le final, réserve son lot de surprises et d’émotions fortes.
Le récit est rythmé et prend aux tripes grâce à des personnages touchants. Bambi tente de casser le cercle de violence dans lequel ils évoluent quand Eingyi cherche à l’assumer « De quoi ? Un gosse ?! J’fume, je sniffe, j’ai tué et braqué aussi, je suis un homme. »
C’est donc une histoire violente et trash, dans un contexte dur où les dialogues parfois vulgaires et crus installent une tension palpable et une sensation de danger omniprésente.
Seul l’intrusion d’un élément fantastique dans le dernier tiers de l’album surprend et pose certaines questions…
Un contraste visuel tres puissant:
Le dessin de @petit.rapace est nerveux et fin.
Son style cartoony est ultra pêchu et oscille entre mangas, comics et animation.
En plus de sa maitrise technique, le contraste qu’il crée entre un récit mature et violent et un dessin plutôt rond et doux donne une sensation très puissante et un impact maximum.
D’ailleurs, ses couleurs renforcent le côté animation avec des aplats et dégradés très colorés.
Enfin, sa mise en scène est efficace et avec des cadrages nerveux et dynamiques.
Mon avis sur Slum Kids T.1 par Petit Rapace pour le Label 619 aux éditions Rue de Sèvres:
Au final, grâce à ses personnages forts et attachants, j’ai aimé replonger dans Slum Kids même si l’univers de la série est brutal et sanglant, il est d’ailleurs réservé à un public averti.
Après la claque de l’épisode parut dans le Lowreader #2, @petit.rapace nous refait le coup avec ce tome 1 puissant qui ne laissera personne indifférent.
Je n’ai qu’une hâte, voir ce que nous réservera la suite de la série !
A très vite.