Scénario : Pascal Bertho
Année : 2018
Nombre de pages : 70
jeune homme, accoudé à un bar, filme avec son smart phone.
explosion… Quelques blessés légers.
police criminelle dirigée par le petit homme mais grand commandant Verhoeven va
se retrouve en charge de cette affaire bien malgré eux…
Garnier est venu se livrer est venu se livrer en tant qu’auteur de l’explosion
et ne veut parler qu’à Camille Verhoeven. Seulement voilà, le jeune homme
revendique avoir posé aussi six autres bombes qui exploseront une à une, jour
après jour, d’ailleurs la prochaine est prévu pour le lendemain, s’il n’obtient
pas ce qu’il réclame : la libération de sa mère « Rosie » de prison, cinq millions
d’euros et deux billets pour l’Australie…
Verhoeven va t’il céder au chantage ? Mesurer les risques tout en menant
l’enquête, voilà la mission que le commandant devra effectuer…
deuxième adaptation en BD d’un roman de l’excellent Pierre Lemaître, après
« Au revoir là-haut », édité par les éditions Rue de Sèvres. Ce roman
« Rosy and John » est en fait le troisième d’une tétralogie.
Corboz et Pascal Bertho l’ont adapté avec une belle maestria !
jusqu’où peut mener l’amour d’une mère pour son enfant ? Quelle peut en être la
limite ?
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Yannick Corboz est très agréable. Dans un style semi réaliste, le trait fin,
souple et fluide, il restitue admirablement bien les émotions et les caractères
de chaque personnage. Il illustre ainsi de belle manière l’hypotrophie du
commandant : un homme adulte dans le corps de la taille d’un enfant…
les perspectives sont maîtrisés à merveille, l’enchaînement et la variété des
différents plans donnent du dynamisme au récit. J’apprécie particulièrement
l’effet rétro des vignettes illustrant le passé du « héros ». Mais les
couleurs y tiennent une grande place. Elles sont particulièrement bien choisies
et avec le jeu d’ombre et de lumière, ils offrent une véritable essence à
l’illustration ! Bravo donc aux coloristes Fabien Blanchot et Sébastien Bouët.
parcourant les vignettes que le dessinateur et les coloristes y ont mis
beaucoup de cœur à l’ouvrage.
leurs lecteurs et nous on les aime !
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Le scénario :
êtes fait une idée sur la question « jusqu’où peut mener l’amour d’une mère
pour son enfant » ? Et sa réciprocité ?
Lemaître, et l’adaptation en BD par Pascal Bertho, illustre une hypothèse
surprenante.
surprenant est l’amour que porte l’enfant envers sa mère malgré ce qu’elle lui
a fait vivre !
véritablement dire dans ce cas là que l’amour n’a pas de limite !
captivant, malgré une fin probablement prévisible. Cependant l’arrangement est
incroyable car il nous tient en haleine jusqu’au bout, et nous laisse
continuellement un espoir…
d’intéressant, c’est aussi de suivre l’aspect psychologique du commandant Verhoeven.
En effet ce tome est particulièrement centré sur ce personnage de la brigade au
détriment des trois autres: Armand, Louis Mariani et le petit nouveau
Jean-Claude Maleval.
Mère Fils est aussi développé via le focus fait sur notre policier
« héros » et l’on voit encore que l’amour est plus fort que tout car le
petit homme éprouve beaucoup d’amour pour se mère disparue malgré
l’indifférence qu’elle a pu lui montrer.
différente forme, sont aussi exploité de façon secondaire avec la relation de
Camille avec sa belle femme, le troisième mariage du commissaire divisionnaire
etc…
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