Titre: Lilly Sparrow contre l’apocalypse
Auteurs: Ced (scénario) et Ztnarf (dessin et couleur)
Éditeur: Makaka
Année: 2014
Nombre de pages: 48
La Terre ayant subie plusieurs catastrophes naturelles, la planète entière a été recouverte par la nature. Et comme si cela ne suffisait pas, elle a également subie une attaque extra-terrestre, l’invasion d’hommes-crevettes venus des fonds marins et l’arrivée de zombies et de machines intelligentes (rien que ça!).
Pris entre la nature et les envahisseurs, les Hommes n’ont eu d’autre choix que de se terrer pour survivre. Enfin pas tous, quelques irréductibles continuent à vivre et survivre à la surface.
C’est le cas de la petite Lilly Sparrow, une fillette blonde de 6 ans, qui connait la jungle comme sa poche.
Alors quand le professeur Fripe et le jeune arnaqueur Tango demandent de l’aide à Lilly pour les guider et éviter les pièges qui les entourent, la petite fille finit par accepter, mais sous certaines conditions. Elle devra goûter et manger à heures fixes, faire une sieste et le professeur devra lui lire une histoire avant qu’elle se couche… après tout, elle n’a que 6 ans.
Le scénario de « Lilly Sparrow contre l’apocalypse » imaginé ici par Ced est un peu « fou-fou ». La Terre n’a vraiment pas eu de chance et a accumulé les pires déconvenues: une situation assez improbable.
Au milieu de ce monde qui ne tourne plus très rond, l’héroïne est une enfant de 6 ans qui, malgré sa réputation de petite terreur de la jungle, a quand même besoin de faire sa sieste par exemple.
Cette histoire un peu barrée, laisse lieu à certaines situations très cocasses et même la fin, que je ne vous révélerai pas, bien sûr, est inattendue et loufoque dans son genre.
Et pour mettre en image la BD, c’est Ztnarf qui nous livre un dessin cartoon, avec du « gros nez » adapté au côté comique et à la drôlerie de l’histoire.
Les personnages sont plutôt sympathiques voire attachants.
Certaines planches regorgent de clins d’œils à différents personnages de l’univers geek ou encore à la souris américaine la plus connue du monde.
La mise en page et le cadrage sont plutôt classiques pour ce genre d’histoire, mais jouent bien avec différentes tailles de cases, parfois en longueur, parfois en hauteur, tantôt carrées et souvent rectangles.
La couleur de la BD est assez simple avec beaucoup d’aplats, mais cette sobriété marche plutôt bien dans la mesure où le choix des couleurs est bon.
« Lilly Sparrow contre l’apocalypse » est donc une bande dessinée un peu folle, très drôle et qui plaira aux enfants comme aux plus grands, qui auront un autre degré de lecture.
