: T2 Le Voleur qui rit
De Groot, Greg (scénario), Turk (dessin)
Le Lombard
1978
: 48
voleur annonce son prochain méfait dans le journal. La nouvelle est
relayée par la gazette favorite de notre flegmatique détective
amateur Harold Wilberforce Clifton ! Notre héros se met tout de
suite en route pour se rendre à la bijouterie, futur lieu du délit.
Mais il arrive pile poil pour tomber dans les pommes, victimes d’un
gaz lancé par les cambrioleurs. Ces derniers s’emparent des bijoux
et partent sous les éclats de rire de leur chef.
un tel affront, Clifton est bien décidé à mettre les coupables
sous les verrous de sa majesté la Reine et à faire taire ce voleur
qui rit!
avis :
album de la série, cette aventure, au travers des nombreuses
tentatives de cambriolage, nous réserve quelques belles brochettes
de fou rire.
oublié comment cette série jouait à fond sur le non-flegme de
Clifton alors que toute l’Angleterre qui l’entoure refuse de se
départir, même dans les pires moments, de cette placidité toute
britannique qui l’anime et la fait vivre.
Si
les personnages sont fort bien trouvés et traités, il me faut
reconnaître que l’histoire, depuis 1978, perd de sa surprise. En
effet, de nombreux séries et films ayant surfé sur ce thème, on ne
peut que deviner tout de suite le fin mot de l’histoire qui turlupine
Clifton.
BD contient un autre récit, plus court, appelé « La voix qui
court » et qui plonge Clifton dans la campagne Anglaise, pas si
calme qu’elle en a l’air.
aurait preque pu dériver vers une ambiance style « Chien des
Baskerville » mais on se retrouve finalement avec une petite
histoire orientée action, Clifton nous réservant plus d’un tour
dans son sac.
il n’a pas de sac, mais bien un incroyable parapluie bourré de
gadget qui devrait faire rager le meilleur agent secret du
Royaume-Uni, le dénommé James Bond !
pour le coup, la course aux cambrioleurs que rien n’arrête reste
quand même assez entraînante.
les dialogues, on retrouve toute la verve de Greg dont les nombreux
scénarios de Achille Talon ont savamment déformé l’écriture pour
nous offrir des belles tirades « so british » !
dessins de Turk sont dynamiques et on retrouve cette désormais
classique ligne claire. Personnage bien campés, véhicules et décors
maitrisés et même des effets de couleur fort agréables, Comme
Clifton baignant dans l’orange des lueur du petit matin sur les
chemins de campagne.
mise en page est fort agréable et offre de beaux dessins sur des
demi-page mais on retrouve le plus souvent le classique quatre bandes
de une à quatre cases.
ce tome a été un vrai plaisir et on a beau dire, même si les
intrigues sont maintenant éventées tellement je les connais, je ris
encore aux crises de nerf de notre vaillant détective amateur.
et Clifton mènent l’enquête ?