Série : Canardo
Titre: Une bavure bien baveuse
Editeur : Casterman
Auteurs : Sokal
Année : 2011
Résumé :
L’inspecteur Garenni, le vieux complice d’enquête de Canardo, est accusé de Bavure. Pas n’importe laquelle. On l’accuse d’avoir descendu un policier à la carrière prometteuse, fils de bonne famille en plus ! Garenni est-il accusé à tort ? À raison ? Canardo va aller voir ce qui se cache dans la vie de Garenni pour trier le vrai du faux…
Dans ce tome 20, l’éternel et débonnaire Canardo, mène donc à nouveau l’enquête.
On retrouve les ingrédients d’un polar à la structure classique : la femme est fatale, les maffieux sont serbes, le pauvre accusé traîne de des petits secrets…
Heureusement, le récit est doté néanmoins de quelques agréables surprises.
Pour ma part, je préférais de beaucoup le Canardo du début, celui des premiers tomes de la série, je trouvais les histoires plus surprenantes, plus réfléchies, et pouvant se lire sur plusieurs niveaux.
Il en est de même pour les dessins. Je trouve le style de Sokal moins fort maintenant qu’il ne l’était au début. Reprenez le Chien Debout, l’Amerzone et vous comprendrez ce que je veux dire. Je ne sais à quoi c’est dû (changement de papier, de format…??) mais c’est une impression que je traîne depuis un bout de temps. D’un autre côté, je continue la collection quand même.
En fait, à mes yeux, c’est comme si l’univers avait basculé après l’Amerzone/ La cadillac Blanche.
Les animaux marchaient, pensaient , s’habillaient, mais l’homme était toujours présent, comme une menace sourde. Maintenant, il s’agit juste d’un univers humain, où les hommes sont remplacés par des animaux. A présent, on est revenu à des polars classiques, dotés parfois de très bonnes surprises, parfois pas.
Dans le lot, « une bavure bien baveuse » n’est pas, à mon goût, le meilleur cru.
