Kim Jung-Gi l’extra-terrestre coréen

Ceux qui ne le connaissent pas se demandent probablement: pourquoi tous ces superlatifs?!

La plupart des dessinateurs (même les meilleurs) commencent en général leurs dessins par un crayonné, avec des formes simples pour démarrer, puis posent les détails au fur et à mesure.

La façon de faire de Kim Jung-Gi est tout à fait particulière. Sans aucune esquisse préalable, au pinceau et à l’encre, il couche directement sur le papier sa vision, sans aucun modèle, comme s’il avait la photo imprimée dans sa tête.
Avec cette méthode, il réalise des oeuvres complexes et très détaillées.
Mais là où il est aussi très impressionnant, c’est qu’il commence un personnage, passe à un suivant, voit un élément manquant qu’il rajoute, avant de revenir sur le personnage précédent. Et petit à petit, les blancs de la feuille se remplissent avec une précision, une dextérité et une rapidité hallucinantes.

Kim Jung-Gi est un habitué des festivals et conventions à travers le monde, où ses interventions rassemblent les foules.
Sur le 43ème FIBD, à plusieurs moments chaque journée, il a travaillé sur la réalisation d’une fresque, par tranche d’une demi heure.

Fresque à la fin de la vidéo précédente, le jeudi 28/01/2016

Pendant sa démonstration, Kim Jung-Gi est à genou, parfois assis ou plié. Il se tient dans des positions très inconfortables, mais il est toujours très concentré sur son travail.
Pourtant, malgré cette concentration, il reste à l’écoute de son assistant qui le filme en « live », et à l’écoute du public.

En tout il aura fallu « seulement » 5h30 pour réaliser le tableau complet, là où la plupart des artistes auraient mis des jours.

Vous l’aurez compris, cet artiste est génial et je vous invite vivement à découvrir son oeuvre!