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Série: Xoco
Titre : Papillon Obsidienne
Editeur : Vents d’Ouest
Auteurs : LEDROIT & MOSDI
Année : 1994
Résumé :
New-York 1931. La mort d’un antiquaire, une enquête qui piétine, un indien perdu dans la grande pomme, un tueur en série qui arrache le coeur de ses victimes, un souffle de magie ancestrale…
Je n’en dirai pas plus (peut-être même en ai-je déjà trop dit) afin de ne pas gâcher la découverte de cette intrigue. PAPILLON OBSIDIENNE est le premier tome de cette série.
Le scénario utilise des ficelles classiques en mélangeant du chamanisme avec une enquête policière. Mais la rencontre surnaturelle et naturel est ici traitée de manière classique. L’histoire arrive à créer une tension, même si, malheureusement, je trouve qu’on n’est jamais surpris par les événements. Si vous aimez les polars surnaturels, vous ne tomberez pas ici sur la perle rare mais sur une histoire classique du genre. Bien qu’il y ait eu 3 tomes parus ensuite qui me donnent peut-être tort. En tout cas, je l’espère !
Les graphismes, à mon goût, vont dans le même sens que l’histoire. Ils arrivent à créer une atmosphère poisseuse, oppressante, mais à mon avis, ils manquent de « clarté ». Non pas que ça devrait se passer de jours, mais j’ai l’impression que les visages de certains personnages se ressemblent, se confondent parfois tant et si bien que je m’y perd un peu.
Sur certaines cases, je me demande qui est qui, de l’agresseur ou de l’agressé. Confusion que le scénario utilise aussi et qui a un rôle dans l’intrigue, certes, mais ça freine mon plaisir de lecture.
C’est dommage, car les cadrages sont recherchés, et la case est brisée pour aller dans le sens du drame qui couve. Les couleurs sont magnifiques et contribuent totalement à l’atmosphère.
L’utilisation des pages de garde pour y placer des éléments d’intrigue est une idée savoureuse, et m’ont donné vraiment tout de suite envie de lire la BD. Arrivé à la fin, c’est plus guidé par la curiosité qu’emporté par une soif inextinguible de découvrir la clé de l’histoire que j’ai lu le T2…
Si vous cherchez à ne pas dormir la nuit, j’estime que Xoco n’est pas forcément le bon choix. Je pense qu’il lui manque la petite étincelle d’originalité qui en aurait fait une digne BD de chevet d’Halloween. Mais si vous voyez les choses différemment, n’hésitez pas à nous faire part de votre avis !
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