Titre : Tome 1
Scénario : Emmel et Matyo
Dessins et couleurs : Bast
Editions : Frimousse
Année : 2020
Nombre de pages : 30
Sommaire de l'article
Résumé de « Pullboy et le pull-over violet » de Emmel, Matyo et Bast:
Seulement voilà, la catastrophe arrive par l’intermédiaire de son chat qui renverse intégralement son pot de couleur.
Comment faire maintenant pour peinturlurer la clôture ?
Pullboy trouve la solution, mais pour cela il doit enfiler son pull « magique » lui donnant accès à sa caverne d’Ali Baba pour trouver tous les accessoires nécessaires à son projet.
L’aventure commence !
Mon avis sur « Pullboy et le pull-over violet » de Emmel, Matyo et Bast:
Pullboy est né au salon du livre de Sadirac (info sur le blog de Emmel) il y a 3 ans.
Ce petit projet issue d’une idée de Bast s’est donc vite concrétisé et transformé en série « multicolore ». Pullboy et le pull-over violet est donc le premier à voir le jour.
Il semblerait que le pull-over jaune soit le suivant à venir…
Planche 22 de la BD |
Pullboy va se retrouver fortuitement en difficulté pour repeindre une clôture en bois.
Mais à force d’ingéniosité, de coopération et d’un soupçon de féérie, la solution va apparaître avec joie et bonne humeur.
Le scénario est bien construit et particulièrement accessible aux plus jeunes.
D’autre part, toute la narration est portée par le dessin. En effet, ce récit est sans texte.
Tout est suggéré ! Bref encore une belle magie !! Mais surtout des talents incroyables, à la fois scénaristiques et graphiques, pour nous offrir cette belle histoire légère et pétillante.
Les protagonistes sont tous attachants et rigolos (y compris et surtout ce filou de chat …)
Les cases sont grandes, aérées, avec au maximum six vignettes par page sans bordures pour suggérer plus de liberté et d’indépendance.
Avec grande surprise, un petit plus fait son apparition vers le milieu de la BD : Un aspect ludique très jovial à la façon « où est Charlie ? », mais adapté à nos bambins.
Cette petite particularité donne encore plus de charme à l’histoire et permet de s’attarder sur le dessin fort gracieux.
Planche 5 de la BD |
Chaque composition semble particulièrement réfléchie pour s’adapter au public cible : nos adorables enfants.
Mais c’est aussi un délice pour les plus grands que d’admirer chaque dessin et de constater au final la complexité de la simplicité.
Je m’explique : le dessin de chaque case semble succinct, épuré mais toute la difficulté réside justement sur cette impression.
Bast a dû réaliser ses dessins au juste nécessaire pour qu’ils soient compréhensibles et interprétables.
Il a dû mesurer le niveau de détail de chaque scène afin de captiver l’attention des lecteurs et ne surtout pas les éparpiller involontairement dans du superflu.
Par contre, dans les doubles pages de jeu, il a dû procéder au contraire mais toujours en mesurant le niveau de minutie des dessins pour ne pas perdre le lectorat des pitchouns.
En bref, les mises en scènes sont particulièrement travaillées et intelligentes.
Les couleurs sont chaudes et chaleureuses essentiellement sur deux teintes (orange et violet(évidemment)) avec de magnifiques dégradés bien réguliers.
Planche 2 de la BD |
C’est fin, léger et beau.
Toute la petite famille va adorer, et cela permettra aussi d’ouvrir la discussion avec nos gentils loupiots.