Dans le futur post-apo de Nocterra, la Terre est privée des rayons du soleil provoquant la mutation en horribles monstres des êtres vivants sous l’effet prolongé des ombres, embarquez avec le convoi Slumdog où Val, Em et Bailey tentent de survivre et pourquoi pas sauver le monde !
Titre: Nocterra T.2
Scénario: Scott Snyder
Dessin: Tony S. Daniel
Couleurs: Tomeu Morey
Éditions: Delcourt, collection contrebande
Année: 2022
Nombres de pages: 160
Sommaire de l'article
Résumé de Nocterra T.2 par Scott Snyder et Tony S. Daniel aux éditions Delcourt:
Après un terrible combat au sein du Sanctuaire dirigé par Tiberius, qui venait tout juste de sauver Em de la Grangrène Noire, Val découvre que Tiberius les a vendus à Blacktop Bill. Val, Em et Bailey parviennent malgré tout à s’échapper du Sanctuaire en ruines, mais ils ne sont pas les seuls, Bill sort également vivant de l’affrontement et a en plus récupérer un mystérieux appareil appelé La Langue Hepa…
Scott Snyder fait du Snyder:
Après un premier tome où Scott Snyder avait installé son univers, ses personnages et son intrigue, nous retrouvons notre trio Val, Em et Bailey aux commandes du convoi Slumdog sur la route après avoir fuit le Sanctuaire et ses affrontements avec Bill.
Cette fois, Snyder va confronter ses héros à des choix cornéliens comme sauver le monde et s’associer à leurs pires ennemis pour y arriver ou pour survivre…
Le rythme est assez soutenu entre les différentes attaques des ombres, des megas mais aussi des Nocturnes. Un tome bourré d’action mais qui reste assez classique dans sa construction.
La bonne idée du tome, c’est surtout l’effacement au fur et à mesure du volume de Val pour laisser le reste du casting prendre la lumière et notamment Bailey. C’est d’ailleurs à travers ses pensées que la narration se fait lors des moments où la voix off est présente.
Reste une narration classique pour du Snyder et des dialogues qui font le boulot, le tout dans un univers cohérent et intéressant même si la surprise de sa découverte lors du premier tome n’est plus là.
Une nouvelle fois graphiquement sublime.
Comme sur le premier tome, on retrouve l’excellent Tony S. Daniel au dessin, qui livre un travail très soigné. Son style très mainstream est à la fois classique et percutant.
On retrouve donc les qualités indéniable de ce dessinateur issu des années 90, très à l’aise sur les phases d’action, avec ses personnages soignés et sa narration fluide.
Sa mise en scène, certes classique, fonctionne parfaitement pour ce genre de comics programmé pour être un blockbuster.
Contrairement au précédent tome, pas de Tomeu Morey aux couleurs cette fois mais Marcelo Maiolo pour un travail plus qu’honnête. Sans atteindre la qualité de son prédécesseur, le coloriste rend une belle copie s’inspirant fortement du travail effectué sur le premier tome.
Mon avis sur Nocterra T.2 par Scott Snyder et Tony S. Daniel aux éditions Delcourt:
Un deuxième tome sur le même rythme que le premier, avec son univers réussi et ses scènes d’action nerveuse.
Conçu comme un blockbuster, ce comics post-apo produit par un duo d’auteurs star de l’industrie, rempli son contrat même si la surprise et la découverte de son univers lors du premier tome n’opère plus ici. On espère donc une prise de risque et une évolution manifeste de son intrigue pour la suite.
Un divertissement de qualité, notamment grâce à la prestation magistrale de son dessinateur, Nocterra est de plus éditer dans un format plus grand que la plupart des comics comme les séries Spawn par exemple, de quoi profiter idéalement des planches superbes de Tony S. Daniel.
A très vite
Alors Snyder je suis mitigé !
Il a fait de superbes récits de Batman : An zéro, le deuil dans la famille…
D’autres moins bon à mon sens : cœur des Hiboux, all star..
Pourquoi moi bons car il part dans de superbes belles action au début pour retomber dans du plat… avec des intrigues ou des scènes à rallonge.
Là, tu m’apprends à quel point un scénariste peut mettre l’accent sur l’action dans ses récits et j’avoue que de manière subite, je l’attribuer aux dessinateurs.
À voir si ce n’est pas une longue série, Merci