Titre: Dent d’ours, Hanna (tome 2)
Auteurs: Yann (scénario), Alain Henriet (dessin) et Usagi (couleur)
Année: 2014
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 46
Nous sommes en plein pendant la seconde guerre mondiale.
Une fois sur le plancher des vaches, ce pilote de l’US Air force d’origine polonaise et juive, retrouve un groupe de résistants polonais.
La mission de Max va s’avérer périlleuse. Il devra se faire passer pour un allemand et s’introduire dans le camp le plus proche.
Sous l’identité de Werner, il aura pour objectif d’éliminer Hanna Reitsch qui s’avère être une ancienne amie d’enfance.
Comment Max parviendra t-il à s’infiltrer?
Réussira t-il à remplir sa mission avant de se faire repérer par l’ennemi?
Cette histoire est avant tout une aventure réaliste, de guerre et d’espionnage, mais elle mêle aussi un côté dramatique à l’ensemble historique.
Ainsi deux amis d’enfance se retrouvent opposés par la guerre.
Hanna est devenue pilote d’élite pour le IIIème Reich allemand et doit entraîner les nouvelles recrues, pour la plupart encore des enfants. Max doit, de son côté, éliminer ce pilote d’exception avant qu’elle ne nuise.
Ainsi l’histoire de Dent d’ours alterne entre le présent: la guerre, et le passé des deux personnages.
Pour le coup, je n’ai pas compris comment Hanna ne reconnait pas son ami dès son arrivée. Même si on suppose qu’ils ne se sont pas vu depuis leur enfance, c’est assez étonnant. Peut être que le tome 3 nous proposera une explication.
La couverture cartonnée résume bien l’ambiance, nous y voyons Hanna, enfant, un avion en bois à la main et en arrière plan, son avenir, la désolation de la guerre et des avions à tri-hélices de l’armée allemande.
Dans ce titre, certains dialogues sont en polonais, traduits en bas de la page. D’autres mélangent des termes Allemands ou Anglais (selon le cas), au français. Ceci permet de savoir qui est qui, et qui est dans quel camp.
Le dessin, dans un style réaliste est très bon, avec un attachement particulier aux avions et certains détails techniques de la seconde guerre mondiale.
Il faut également souligner la mise en couleur particulièrement belle. Dès la première scène, le combat aérien, dans la nuit, la couleur donne de la force à la scène et permet de rentrer immédiatement dans l’histoire.
Le dessin et la couleur permettent aussi les transitions entre les époques en insufflant une ambiance différente.
Ce deuxième tome de la série Dent d’ours (qui en compte 3) est une belle histoire. Même si vous l’aurez compris, je mettrai un petit bémol sur les deux personnages qui ne se reconnaissent pas, le reste de l’histoire et le dessin permettent de surmonter cela.
De plus les dernières cases nous proposent un très bon cliffhanger… obligeant le lecteur à se dire qu’il va devoir lire la suite pour savoir ce que deviennent Max et Hanna.