vendredi 29 mars 2024

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Queen Sonja – Le destin d’une reine de Joshua Ortega, Mel Rubi et Vinicius Andrade

Queen Sonja - le destin d'une reine aux éditions Graph Zeppelin

Titre : Queen Sonja – Le destin d’une reine
Scénario : Joshua Ortega
Dessins : Mel Rubi
Couleurs : Vinicius Andrade
Editions : Graph Zeppelin
Année : 2019
Nombre de pages : 136

Résumé de l’éditeur sur le comics Queen Sonja  Le destin d’une reine:


Alors que le royaume de Sogaria est envahi par le Emoriens qui sèment le chaos sur leur passage, Red Sonja se voit confier une mission : retrouver les voleurs qui ont attaqué Lady Rosenda et lui restituer ses biens.
En échange, elle recevra la légendaire épée de l’aurore. C’est ainsi qu’elle va s’engager dans un périple qui la mènera inexorablement, et de manière totalement inattendue, vers ons destin…
Celui d’une rein qui mène son peuple vers la liberté.

 

Mon avis sur le comics Queen Sonja   Le destin d’une reine :

Voici un épisode fort intéressant de la saga de la divine rousse Red Sonja.
Dans cet ouvrage, réalisé par Joshua Ortega et Mel Rubi, nous allons découvrir l’accession au trône de notre redoutée et intrépide guerrière.
Une petite histoire emplie de bravoure, d’humanité, de complot et traîtrise, de gentils monstres et vilains sorciers etc…
 
Queen Sonja - le destin d'une reine aux éditions Graph Zeppelin Planche 2
Planche extraite de la BD
 

Le scénario de Joshua Ortega pour le comics Queen Sonja  Le destin d’une reine :

 
Voici un scénario sympathique qui commence sur un classique, la diablesse rouge vient rendre justice au nom de la veuve et l’orphelin (en vrai elle bousille une bande de vilains qui torturait de pauvres enfants…)
Puis le contrat avec Lady Rosenda, de récupérer une épée légendaire qui lui appartenait, va tout déclencher.
D’évènements en évènements, notre amazone va découvrir nombres de secrets que cache le royaume jusqu’à son ascension au trône…
Evidemment ce récit nous décrit une combattante toujours droite et intègre à travers sa fougue et sa rage, tout à l’image d’un Conan le barbare.
En aucun cas elle ne semble faire de faux pas bien que ses aventures et mésaventures ne l’épargnent pas, et la succession de ses épopées va la conduire bien malgré sa volonté à la tête d’un royaume.
Et c’est en ce sens que ce récit est surprenant et prenant. Joshua Ortega construit, avec une telle adresse, tout en vitesse et finesse, son récit, pour élever notre héroïne au poste suprême de l’héroïque fantasy : la souveraineté.
Le découpage est réalisé de la manière classique habituelle des comics, variant le nombre de vignettes, sur fond noir, les débordements de case, les pleines pages etc.… pour nous en mettre plein la vue, dans un ensemble paraissant désordonné, et nous immerger ainsi au cœur de l’action.
L’histoire se décompose en cinq chapitre avec une montée en puissance pour finir sur l’apothéose: la fin d’une légende, le début d’un mythe.
 
Queen Sonja - le destin d'une reine aux éditions Graph Zeppelin Planche 5
Planche extraite de la BD

Le dessin de Mel Rubi pour le comics Queen Sonja  Le destin d’une reine  :

Le dessin de Mel Rubi, accompagné par les couleurs éclatantes de Vinicius Andrade, est beau et puissant.
Le trait épais donne une force incroyable aux personnages, et le style de Mel Rubi dégage une formidable énergie, limite une prépotence souveraine.
Les expressions et sentiments sont bien rendus mais restent dans l’ensemble rudes, durs et froids. Ce qui s’explique évidemment par la droiture ou la vilaineté des protagonistes dans cet univers chevaleresque.
Les couleurs sont, quant à elles, très vives et accrocheuses.
Elles avivent le dessin et maintiennent notre regard posé sur la scène.
Elles sont chatoyantes et donne beaucoup de vie et d’intérêt au crayonné.
Les effets visuels sont nombreux et efficaces et bien représentatifs du style américain.
Les mises en scène sont grandioses, et on admire le travail et la patience qu’il a fallu avoir pour esquisser les scènes de bataille, l’étrangeté et l’horreur des divers monstres, etc…
Les pleines pages et doubles pages sont juste splendides !!
Et comme d’habitude, l’ouvrage fait l’objet d’un petit supplément graphique avec une galerie d’illustrations merveilleuses de nombreux autres artistes !
 
Queen Sonja - le destin d'une reine aux éditions Graph Zeppelin Planche 7
Planche extraite de la BD
 
En bref, ce tome est, pour moi, un indispensable dans la collection Red Sonja.
Il est aussi à noter que ce livre fait l’objet d’une histoire complète pour notre plus grand plaisir.

Ciao
Yann

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Yanndallex
Yanndallex
Je suis évidemment un passionné de BD depuis ma jeunesse. Un malheureux accident de vélo ma valu quelques jours d’hospitalisation. Ainsi ma famille, pour me faire passer le temps à l’hopital, m’offrit des exemplaires de la série des Tuniques Bleues. Cette série a été une révélation ! J’étais émerveillé de pouvoir lire des histoires humoristiques liées à des évènements dramatiques (la guerre de sécession, le racisme etc…). Je me régalais à suivre les aventures de mon personnage favori le caporal Blutch. Puis vint la pleine adolescence pour découvrir des séries plus sérieuses, ou toujours humoristiques, d’héroïque fantasy, SF ou policières (XIII, Thorgal, la quête de l’oiseau du temps, le grand pouvoir du Chninkel etc…). J’y ai découvert ainsi des styles graphiques plus travaillés, détaillés, réalistes, poétiques etc… une deuxième révélation pour m’ouvrir progressivement à la bd adulte. A ce jour j’aborde chaque nouvel ouvrage comme une surprise, une promesse d’une belle histoire, que l’on aime, ou que l’on n’aime pas. J’ai pris conscience au cours des années qu’une histoire illustrée de 48 pages, ou plus, n’était pas si facile à créer de manière scénaristique mais surtout graphiquement. Le talent n’est pas inné, et à chaque vignette, je contemple d’autant les années de travails des auteurs. J’admire les techniques graphiques (que je ne soupçonne parfois pas du tout), les choix de couleurs ou du noir et blanc, le travail sur les mises en lumière, la conception des mises en scène, le choix des plans, des effets, des perspectives, le découpage élaboré, les transitions des plans séquences etc… Bref mon œil s’est avisé, mais je n’en reste pas moins admiratif du travail réalisé et des sacrifices réalisés par chaque artiste pour offrir du plaisir à son lectorat, et cela même si l’histoire ne m’a pas forcément plu. J’aime aussi souvent à chercher d’où a pu venir l’idée de l’histoire, très souvent inspirée de fait divers, ou de l’histoire avec un grand H. Je suis aussi toujours émerveillé par la diversité des sujets traités par ce média. Cette disparité permet des livres souvent très intimes avec des témoignages poignants et durs, mais aussi de s’enrichir culturellement, s’ouvrir à des expériences inattendues, parfois loufoques et hilarantes, etc… Et elle nous promet encore de grande œuvres !!

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