Le capitaine Bleûten et son second Johnson se voient affublés d’une mission par l’amiral Mac Gregor :
La mission |
Le NHL 2987 SURVIVAURE |
L’équipage:
l’équipage |
De gauche à droite :
– Le Lieutenant Sabrovitch (nymphomane).
– Le droïde D6R27-HS9P (traducteur incompréhensible car mal programmé)
– Le Caporal Eagle (pilote de sous-marin)
– Le Machiniste Hans (jeune diplômé n’ayant pas connu d’autre vaisseau que le NHL2987 Survivaure… mais jamais en mission)
– L’extraterrestre Gmmfugnizitdfgnh (bon courage pour prononcer son nom !, son rôle est de traduire le droïde traducteur… logique non ?)
– Le Sergent Johnson (Second très émotif)
– Le Capitaine Bleûten (Capitaine du vaisseau)
Bref avec cette belle brochette d’incompétents, la mission s’avère donc mal partie… et elle l’est dès la prise en main du vaisseau… .
Le vaisseau… parlons en de ce fleuron… celui-ci est le dernier vaisseau de la flotte disponible, autant dire une poubelle volante, une boite à sardine intersidérale, un écrin de poussière et d’emmerdes… .
La mission va de catastrophe en catastrophe, en commençant dés le décollage par l’envoi d’une torpille qui détruira le spatioport et leurs habitants… ce qui vaudra au capitaine Bleûten et son équipage d’être viré… mais ce n’est pas tout… des Krygonites, ennemis de toujours, se sont introduits dans le vaisseau, mais vont être tués par un concours de circonstance bien particulier. Ceci leur vaudra un avis de recherche envoyé à tout le peuple Krygonite contre eux… .
Mon avis :
Cette série, dessinée par la dessinatrice du « Donjon de Naheulbeuk » est faite pour les GEEKs… les références aux séries et films afférant à l’espace et sa conquête sont nombreuses (la plus flagrante pour Star Trek bien sur, mais aussi Alien etc… )
Tout le talent de la dessinatrice est d’illustrer un thème aussi sérieux et intrigant (la conquête de l’espace) avec une dérision totale, un humour dévastateur et un trait totalement particulier mais indubitablement réussi.
Le scénariste est lui aussi très fort pour imaginer des situations totalement burlesques et poilantes ! De l’humour il en a, du fin comme du gros gras, mais la sauce est là, et elle fait fortement effet. Le découpage de l’histoire ne laisse pas de répit, à tel point qu’il est difficile de reprendre son souffle… ce qui nous amène à un premier paradoxe que j’adore.
Un paradoxe espace temps : dans cette BD, les anti-héros se retrouvent avec beaucoup de temps devant eux, mais l’enchaînement des gags ne laisse pas respirer le lecteur et nous amène à la fin de la BD sans s’ennuyer, tout le contraire de notre équipage.
Un second paradoxe moins évident me plait aussi particulièrement : le paradoxe espace en tant que place, de distance physique.
Mais que vois-je ? NOOOOONNNNN ATTENTIONNNNNN, UN KRYGONITE !!!!!!
La limace |
Bref cet ouvrage est une pure bombe d’humour qui ravira tous les geeks, rôlistes, fans de science fiction, amateurs de grosses blagues lourdes etc… .
UN KRYGONITE !!!!!!! |
Adieu !!! BBBZZZZZIIIIIIZZZZZ……….sic…….
Yann