Premier tome pour cette seconde série centrée sur Spawn, King Spawn lance officiellement le multivers de notre suppôt des enfers préféré.
Titre: King Spawn T.1
Scénario: Todd McFarlane, Sean Lewis
Dessin: Javi Fernandez, Jim Cheung, Marcio Takara
Couleurs: FCO Plascencia, Peter Steigerwald
Éditions: Delcourt, collection contrebande
Année: 2022
Nombres de pages: 208
Sommaire de l'article
Résumé de King Spawn T.1 par McFarlane, Sean Lewis, Jim Cheung et Javi Fernandez aux éditions Delcourt:
Depuis peu, des secousses sismiques s’enchainent partout sur le globe provoquant de nombreux morts. Tout ça est bien étrange et les plus grands spécialistes mondiaux semblent sans réponse face à ces phénomènes inexplicables… Spawn, lui sait pertinemment qu’il s’agit des répercussions dues à la présence sur terre de créatures maléfiques qu’il a lui-même provoqué. Il est bien décidé à y mettre un terme au plus vite…
Sean Lewis prend les rênes de la série…
Qui dit nouvelle série, dit nouvelle équipe créative aux manettes. Sean Lewis prend donc les rênes du scénario avec une aisance surprenante.
Tout d’abord, il a parfaitement saisi l’univers et l’ambiance de la série, il semble très à l’aise avec la galerie importante de personnage ainsi que les nombreuses sous intrigues déjà en place.
Ensuite, ses dialogues sont efficaces et caractérisant les personnages de manière claire et réussie. La narration est agréable et fluide, ponctuée de rebondissements et twists bien sentis.
Dans l’interview de fin de volume, Lewis explique avoir été plus jeune un lecteur assidu de Spawn, ce qui explique surement sa volonté de ramener des personnages issus des débuts de la série. Plus qu’un clin d’œil aux vieux lecteurs, il le fait avec finesse et cohérence sans que cela ne paraisse gratuit s’intégrant parfaitement dans l’histoire qu’il met en place.
Enfin, contrairement au tome 11 de « Spawn Renaissance », l’histoire avance à un rythme soutenu, grisant.
Javi Hernandez, la révélation!
Là où j’émettais une légère déception sur le dessin de Carlo Barberi dans Spawn Renaissance, trop propre à mon goût pour cet univers, King Spawn voit Javi Hernandez arriver comme dessinateur régulier et quelle classe!
Le dessinateur vu précédemment sur des séries comme Nightwing Rebirth, franchi un cap et livre ici des planches somptueuses. Débordant d’énergie, usant de cadrages dynamiques, d’un encrage nerveux et d’effets de textures, bref tout y passe et le résultat est tout simplement bluffant.
D’ailleurs, Javi Hernandez semble avoir tout compris aux codes visuels et au charisme du personnage. En plus des ambiances glauques et sombres, le côté sanglant et violent des scènes d’action impacte le lecteur, comme ses compositions et ses doubles pages. Impressionnant !
A noter, l’excellent travail (comme toujours) de Jim Cheung sur le prologue, visuellement très beau et le travail de grande qualité des deux coloristes que sont FCO Plascencia et Peter Steigerwald qui ont travaillés sur ces épisodes.
Au final, on retrouve ici la tradition d’excellence que la série a toujours eu, McFarlane choisissant avec soin les dessinateurs de la série et leur capacité à s’intégrer à cet univers si particulier.
Mon avis sur King Spawn T.1 par McFarlane, Sean Lewis, Jim Cheung et Javi Fernandez aux éditions Delcourt:
Quel tome ! Ce premier tome de King Spawn servi pas des auteurs talentueux, est un vrai petit bijou visuellement et offre une porte d’entrée accessible, elle demandera tout de même quelques efforts, pour qui voudrais se lancer dans l’univers Spawn.
Certes, pour un néophyte de la série, les premières pages seront surement un peu lourdes à digérer vu la somme d’informations à intégrer pour recoller les morceaux, mais ensuite le récit devient rapidement passionnant et diablement efficace.
Visuellement impressionnant, ce premier tome est excellent, et a mon sens surpasse même le dernier tome (le 11) de la série mère parue le mois dernier.
Au final, je n’ai qu’un conseil à vous donner, lancez-vous dans SPAWN !
A très vite