Série: Les Pétanqueurs
Titre: tome 4 – Le ciel, le cagnard et la mer
Auteurs: Christophe CAZENOVE (scénario) et Curd Ridel (dessin)
Éditeur: Bamboo
Année: 2008
Nombres de pages: 44
Oh pétard, avé ce cagnard rien ne vaut une bonne partie de boules au bord de la mer. Et avé c’te canicule, faut s’hydrater avec un ou deux bons pastagas en regardant les cagoles sur la plage!
C’est l’été, le soleil tape dur dans le sud et Boulousse retrouve ses amis pétanqueurs sur le boulodrome. Tous les jours, Tignasse, Le Parigot, les trois Lulu et les autres se donnent rendez-vous autour d’une partie de pétanque. Ces champions toutes catégories enchaînent les carreaux, les boule-au-bouchon, mais surtout ils excellent en mauvaise foi et insultes locales avec l’accent qui va bien.
Et même quand les touristes envahissent le boulodrome, les amis pétanqueurs trouvent toujours un moyen de taquiner le cochonnet.
Les pétanqueurs est une série en 4 tomes parus aux éditions Bamboo. Le tome 4 est donc le dernier. Intitulé Le ciel, le cagnard et la mer, le lecteur comprend vite qu’il va faire chaud sur le boulodrome.
Hormis un ou deux gags sur une pleine page, chaque planche est une histoire en huit cases.
Les pétanqueurs est bien sûr une série sur ce magnifique loisir et sport qu’est la pétanque, mais c’est surtout une série qui se veut humoristique avec des mises en situations comiques.
Le dessin va de paire avec ce style comique. Boulousse le personnage principal est un peu bouboule avec une grosse moustache. A côté de lui son pote tignasse est tout mince… et il y a bien sûr les trois Lulu: la vieille toute squelettique et un peu gaga, la maman rondelette qui mène les pétanqueurs à la baguette et pour faire tourner la tête des garçons, la jeune Lulu a un physique parfait et certains atouts…
Avec tout cela, je m’attendais à une BD très marrante. Mais je pense que seuls les habitants du sud-est peuvent apprécier cette histoire à sa juste valeur. Tout le long des pages les personnages utilisent des expressions et du vocabulaire pas toujours compréhensibles.
A cause de cela, je pense qu’en dehors des petits marseillais (les enfants, pas le savon), les plus jeunes ne comprendraient probablement pas grand chose.
D’ailleurs pour aider à comprendre, il y a un lexique des expressions à la fin de la BD. Les descriptions ne se veulent pas sérieuses afin de rester dans le style comique. Mais j’avoue que ce n’est pas le genre de BD dans laquelle je m’attendais à devoir m’appuyer sur un lexique pour comprendre les dialogues.
Mais ne noircissons pas le tableau, je pense que même sans utiliser le lexique, la plupart des adultes comprendront ce qui se passe en se basant sur le contexte de l’histoire.
Et puis sinon un petit pastis, suivi d’un ou deux jaunes, accompagnés d’un petit anisé et le tout poussé par un dernier pastaga… et tout vous paraîtra clair! (attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé!)