mardi 19 mars 2024

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Jazz Maynard de Raule et Roger

éditions Dargaud
Série : Jazz Maynard
Titre : Tome
1 – Home Sweet Home
48 pages

Editeur : Dargaud

Scénario : Raule (Espagnol)

Dessinateur : Roger (Espagnol)

Couleur : Roger

Date parution :
15 juin 2007



Genre :
POLAR/THRILLER

Public :
Ado-Adulte – à partir de 16 ans



Résumé : 

Barcelone de
nos jours. Jazz Maynard et son ami TEO sont ligotés sur des chaises,
dans une pièce sordide. Ils ne savent pas pourquoi ni qui les
détient. 

Mais Jazz sort à peine d’une aventure dangereuse. 

Trois
jours plus tôt, à New York, sa sœur, qu’il n’avait plus vue
depuis dix ans, lui a fait parvenir une lettre désespérée, un
appel au secours, et Jazz n’a pas hésité à pénétrer dans le
repaire d’une bande de mafieux pour libérer Laura de ses
proxénètes…



Notre
avis
:

Ne pas se
fier à la couverture qui n’est pas particulièrement attrayante.
On trouve un Jazz Maynard trompettiste mais triste au visage émacié.
En revanche, les pages de couvertures intérieures sont très belles.
Jazz est serein au piano.

Dès la
première page de « Jazz Maynard », le cocktail jazzy/fun
donne le tournis.

On l’apprend
très vite, Jazz Maynard, le bel espagnol qui revient dans son
quartier d’El Raval (quartier populaire et longtemps malfamé de
Barcelone) après des années d’exil à New York, n’est pas un simple
trompettiste.

C’est un
jazzman cambrioleur particulièrement affuté physiquement. Il a
appris dès sa plus tendre enfance à se défendre. 

Un ténébreux
aventurier qui zone, là où les fréquentations ne sont pas souvent
bonnes, où le passé s’accroche.

A peine posé
le pied au quartier d’El Raval, Jazz retrouve son vieil acolyte Téo
et les embrouilles avec.

Jazz Maynard,
l’homme pluriel, trompettiste, cambrioleur, bagarreur, parfois « Jazz
Bond » va vous entrainer dans les bas-fonds de la mafia d’El
Raval, alors laissez-vous prendre dans ces délicieuses embrouilles,
vous ne serez pas déçus. 
 

Chantage,
guerre des gangs, uppercuts, cambriolages rocambolesques, manchettes,
traite des blanches, coups de pieds, … la totale…

Les angles
sont taillés au sabre, les diagonales lacèrent les cases, les
perspectives crèvent les pages. Porté par une ambiance noire et
empruntée à l’univers du Comics book notamment au niveau du
découpage des planches, Home Sweet Home ne lésine ni sur le
suspens, ni sur les bagarres, ni sur l’hémoglobine…

Un dessin
anguleux sublimé par une palette de couleurs profondes et sombres
sert un scénario maîtrisé et rythmé.
 

éditions Dargaud
extrait de Jazz Maynard T1

Notre
conseil:

A lire avec un fond musical « jazzy ».
La principale qualité de cette BD reste avant tout ses dessins, un
personnage principal dont il est difficile de ne pas tomber sous le
charme : trompettiste, charismatique et  un peu voyou, le
personnage de Jazz est aussi fantomatique et mystérieux que le
quartier qui l’a vu naître.

C’est un héros séduisant dont on
attend impatiemment qu’il se découvre un peu, ce sera pas dans ce
premier tome.

C’est beau, c’est intense, c’est
violent, ça secoue.

Bien entendu on a hâte de lire la
suite de la trilogie.

Chantal & Lionel






Et une petite bande annonce pour le plaisir.

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Yanndallex
Yanndallex
Je suis évidemment un passionné de BD depuis ma jeunesse. Un malheureux accident de vélo ma valu quelques jours d’hospitalisation. Ainsi ma famille, pour me faire passer le temps à l’hopital, m’offrit des exemplaires de la série des Tuniques Bleues. Cette série a été une révélation ! J’étais émerveillé de pouvoir lire des histoires humoristiques liées à des évènements dramatiques (la guerre de sécession, le racisme etc…). Je me régalais à suivre les aventures de mon personnage favori le caporal Blutch. Puis vint la pleine adolescence pour découvrir des séries plus sérieuses, ou toujours humoristiques, d’héroïque fantasy, SF ou policières (XIII, Thorgal, la quête de l’oiseau du temps, le grand pouvoir du Chninkel etc…). J’y ai découvert ainsi des styles graphiques plus travaillés, détaillés, réalistes, poétiques etc… une deuxième révélation pour m’ouvrir progressivement à la bd adulte. A ce jour j’aborde chaque nouvel ouvrage comme une surprise, une promesse d’une belle histoire, que l’on aime, ou que l’on n’aime pas. J’ai pris conscience au cours des années qu’une histoire illustrée de 48 pages, ou plus, n’était pas si facile à créer de manière scénaristique mais surtout graphiquement. Le talent n’est pas inné, et à chaque vignette, je contemple d’autant les années de travails des auteurs. J’admire les techniques graphiques (que je ne soupçonne parfois pas du tout), les choix de couleurs ou du noir et blanc, le travail sur les mises en lumière, la conception des mises en scène, le choix des plans, des effets, des perspectives, le découpage élaboré, les transitions des plans séquences etc… Bref mon œil s’est avisé, mais je n’en reste pas moins admiratif du travail réalisé et des sacrifices réalisés par chaque artiste pour offrir du plaisir à son lectorat, et cela même si l’histoire ne m’a pas forcément plu. J’aime aussi souvent à chercher d’où a pu venir l’idée de l’histoire, très souvent inspirée de fait divers, ou de l’histoire avec un grand H. Je suis aussi toujours émerveillé par la diversité des sujets traités par ce média. Cette disparité permet des livres souvent très intimes avec des témoignages poignants et durs, mais aussi de s’enrichir culturellement, s’ouvrir à des expériences inattendues, parfois loufoques et hilarantes, etc… Et elle nous promet encore de grande œuvres !!

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