Titre: Death Note – tome 1
Auteurs: Tsugumi Ohba (scénario) et Takeshi Obata (dessin)
Annee: 2011
Editeur: Kana
Type: Shonen
Nombre de volumes: 13
Light Yagami est un jeune lycéen de 17 ans. Brillant en classe et un peu arrogant, il découvre un jour un livre noir au milieu de la cour du lycée.
Sur la couverture, il est écrit « Death Note« , à l’intérieur, une notice, en anglais, expliquant le fonctionnement du livre.
Lorsque le propriétaire du « Death Note » écrit le nom d’une personne, celle-ci meurt d’une crise cardiaque dans les 40 secondes qui suivent, sauf si une description de la mort est rajoutée.
Light va alors être en mesure de voir Ryûk, le Dieu de la mort à qui appartient le livre.
Ainsi il va découvrir les règles au fur et à mesure, car tout n’est pas indiqué dans la notice du livre.
Mais l’élimination d’un grand nombre de malfrats, tous morts par crise cardiaque va mettre les polices du monde à la recherche du jeune lycéen. Et surtout, un homme va se dresser contre Light. Un inspecteur de génie, dont personne ne connait le visage, ni le vrai nom. Cet homme se fait appeler: « L ».
Le duel entre les 2 hommes va débuter et Light découvrira les possibilités du Death Note qui font presque de lui un Dieu, ayant le pouvoir de mort sur qui il souhaite.
Death Note est un « shonen » édité chez Kana. La série compte 12 volumes en noir et blanc.
Certaines pages, sur fond noir, représentent la « notice » du Death Note traduite.
Le travail sur le design et le caractère des personnages est très intéressant. Les 3 personnages principaux (en comptant Ryûk) se reconnaissent de suite et ont une personnalité énorme.
L’idée de départ de Death Note est déjà magnifique.
Que feriez-vous si vous aviez le pouvoir d’éliminer quelqu’un juste en écrivant son nom sur un cahier?
Succomberiez-vous comme Light? Ou resisteriez-vous à l’envie de devenir un Dieu vivant?
Au delà de la lutte entre Light et L, finalement il y a une vraie réflexion derrière ce manga.
Death Note est le succès de Ohba et Obata, juste avant Bakuman. Le scénario de Ohba est magnifique et les bases sont posées dès le 1er tome du manga. On découvre les règles principales du Death Note, ainsi que ses effets. Quand au dessin de Obata, il est juste. Le Dieu de la mort est quand même bien moche avec ses yeux de poissons. Et les 2 personnages humains qui sont pourtant « normaux » ont quelque chose dans le regard: on sent leur intelligence et à la fois leur « folie ».
Death Note a été adapté 3 fois en film.
En 2006, Une 1ère partie de film suivie en 2008 de « Death Note: The Last Name » reprend le manga depuis la découverte du livre noir, jusqu’au dénouement de l’histoire. Autant dire qu’il vaut mieux éviter de voir le film avant d’avoir lu le manga, cela risque de vous gâcher quelques moments importants de l’histoire. Ce film oppose donc L et Light, avec globalement le même scénario que le manga, condensé sur 2h20. On retrouve également Ryûk en image de synthèses, pas toujours très bien incrustées.
Dans les 2 films, « L » est incarné par le même acteur qui joue le rôle à merveille avec son look de dépressif et son regard sombre. Par contre le scénario est un peu moins intéressant.
Death Note a aussi eu droit à une adaptation en série animée en 37 épisodes, mais ce n’est pas le sujet du mois 🙂