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Titre : Gaston Lagaffe – Tome 9 : Le Cas Lagaffe
Auteur : Franquin
Année : 1971
Éditeur : Dupuis
Il est un héros auquel tout le monde s’est au moins une fois comparé, dont on a au moins une fois employé le nom pour insulter notre petit frère maladroit, et dont la renommé précède la véritable connaissance des histoires. S’ils sont nombreux, ceux qui connaissent un ou deux gags de Gaston Lagaffe, les véritables initiés, connaisseurs des moindres détails des albums, se font plus rares. Si vous aussi, vous ne connaissez de Gaston Lagaffe que le portrait anti-héroïque qu’on brosse de lui depuis ses balbutiements, à savoir celui d’un jeune étourdi à l’imagination bien fournie, bricoleur et gaffeur, les deux à la fois aussi parfois, ne paniquez pas, il n’est jamais trop tard pour devenir un incollable sur Le Cas Lagaffe.
La force de Franquin, c’est d’avoir su, au fil du temps, affuter son personnage pour permettre le renouvellement incessant des gags pourtant toujours si ressemblants dans leur forme. Quelques personnages secondaires emblématiques, quelques objets forts, et surtout une imagination plus que fertile, voilà les secrets scénaristiques de Franquin, qui ne lasse pas son lecteur en usant pourtant des mêmes ingrédients dans ce neuvième album. Ajouté à cela un trait reconnaissable entre mille, fourmillant de caractère, des couleurs de bonne humeur et cette application précise qu’on n’imaginerait pas et qui pourtant fait tout le talent de Franquin. L’humour est un perfectionnisme.
Loin de s’être essoufflé après tant d’années (produits dérivés et albums anniversaires rencontrent toujours un fran(quin) succès), la série perd peut-être un peu de sa notoriété auprès des plus jeunes générations. Qu’à cela ne tienne, un dessin animé a vu récemment le jour. Tout à l’honneur de ses créateurs, elle est d’une fidélité miroitante au travail de Franquin, avec une touche de créativité en plus lorsqu’elle donne la parole aux personnages, debout sur le bureau du génie. Les anciens se gargariseront de reconnaître les gags qui ont bercés leur enfance, les plus jeunes s’attacheront à ce personnage si adorable qu’on ne peut jamais lui en vouloir. L’occasion de passer l’éponge pour la dernière bêtise du petit dernier…
Soakette.
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