mercredi 27 mars 2024

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Nicnevin et la reine de sang

Nicnevin et la reine de sang est un des titres de la nouvelle collection H1 des Humanoïdes associés. Faite pour promouvoir le comics anglais c’est ici un titre se déroulant en Grande Bretagne que nous allons découvrir.
Couverture du comics Nicnevin et la reine de sang chez les Humanoides associés
Titre: Nicnevin et la reine de sang
Auteurs: Helen Mullane (scénario), Dom Reardon (Dessin), Matthew Dow Smith (Dessin) et Lee Loughridge (couleur)
Éditeur: Les Humanoïdes associés (collection H1)
Année: 2020
Nombre de pages: 128

Nicnevin et la reine de sang.

La famille Oswald vit à Londre. L’été approche et Nicnevin (surnommée Nissy), sa mère Gyrwin et son frère Gowan s’apprêtent à passer deux mois dans la maison familiale à Yeavering Bell. Leur père ne les accompagnera pas pendant ce séjour.
Nissy est une adolescente, et comme toutes les filles de son âge, elle se rebelle et ne veut pas partir.
Alors une fois dans la vieille maison, dans une ville qu’elle trouve ennuyeuse, elle passe sont temps sur son téléphone et à écouter de la musique.
Elle trouvera aussi de vieux livres ayant appartenu à sa grand mère et découvre qu’elle descend d’une famille de sorcières. Dans les ouvrages, elle découvrira les écrits et les pensées de son aïeule, mais aussi des recettes pour des portions médicinales.
Très vite Nicnevin fera la connaissance du voisin, un homme blond, athlétique et commencera à tomber sous son charme.
En même temps des phénomènes étranges se produisent. Les animaux de la ville et des bois semblent attirés par la jeune fille. La nuit, elle commence à faire des rêves étranges, sortes de prémonitions, comme venues d’un autre monde.
Finalement, ce séjour lui promettra quelques surprises.
Nicnevin alias Nissy: adolescente connectée et rebelle

Une histoire de sorcières et de druide.

Helen Mullane nous livre un thriller présenté comme « horrifique » par l’éditeur. L’autrice met en scène une mère et ses enfants. La mère descend d’une longue lignée de sorcières, mais ne croit pas en la magie. Elle a pourtant donné un nom de déesse à sa fille Nicnevin.
Le personnage principal est une adolescente du XXIème siècle. Même en vacances à la campagne, elle ne lâche pas son portable. Elle passe son temps à envoyer des textos à ses copines, son casque de musique sur les oreilles. Dès qu’elle peut, elle s’isole. Elle s’est trouvé un endroit calme sur une branche, où elle peut fumer et être tranquille. Et elle va tomber amoureuse du voisin.
Très vite la magie noire s’invite dans le scénario. On comprend qu’il est question de sorts, de sacrifices et de rituels étranges. Les animaux aussi se comportent bizarrement et semblent attirés par la jeune fille.
Parfois la narration est mise en scène de façon à ce que le lecteur ne sache pas trop s’il s’agit des pensées de Nicnevin ou bien si une sorte de déesse des enfers s’adresse à elle dans ses rêves.
Les animaux ont un comportement étrange lorsque Nicvenin arrive

Le dessin d’un conte Gothique.

Le titre: « Nicnevin et la Reine de Sang » ainsi que la couverture du comics (signée Jock) donnent le ton d’une histoire sombre et gothique.
Ensuite si la vie quotidienne de l’adolescente est dessinée de façon plutôt classique, l’ambiance change radicalement lorsque la nuit tombe. De la même façon lorsque les visions de Nicnevin sont mises en scène. On découvre des êtres étranges, des créatures, comme venues des enfers.
Dans un passage, Reggie, le voisin, raconte l’histoire de « la ballade du Bon Thomas » à Nicnevin. Ce conte, sur 4 pages est mis en scène de façon complètement différente, avec simplement une illustration, sur une pleine page, laissant la place à un texte au milieu.
"la ballade du Bon Thomas" un chapitre graphiquement différent dans le comics de Nicnevin et la reine de sang

Mon avis sur le comics Nicnevin et la Reine de Sang.

Ce titre est présenté comme « un polar effrayant », « fascinant et provocateur », ou encore une histoire de « folk horror ». Je m’attendais donc à quelque chose de plutôt « dark ».
Finalement, l’histoire est plus sobre que ce à quoi je m’attendais.
J’ai eu une certaine difficulté à suivre la narration. Parfois, je me suis senti perdu et j’ai eu du mal à suivre. Mais c’est aussi cette narration qui fait l’originalité de ce comics.
Malgré cette difficulté de lecture, j’ai aimé le thème gothique, l’histoire de magie, de sorcières et de druide.
C’est dommage que le côté historique de Grande Bretagne évoqué au début, n’ait pas été plus développé. C’est toujours intéressant de connaitre la mythologie qui se cache derrière la création des grandes nations.
Côté illustrations, j’ai trouvé le trait de Dom Reardon haché et anguleux. Le dessin est bon, mais l’encrage était parfois « grossier » et manquait de finesse. Mais ce que j’ai considéré pour ma part comme une faiblesse (et qui pourrait plaire à d’autres), est compensé par la couleur. Les ambiances jouent un grand rôle dans ce titre.
Nicnevin et la reine de sang est donc globalement un bon comics. Une histoire complète à découvrir. Étrange et particulier, mais à la fois original, c’est un titre qui s’adresse à un public plutôt adulte, voire ado.
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Juju Gribouille
Juju Gribouille
Nouveau Rédac' chef du blog 7BD.fr. J'aime dessiner depuis tout petit et suis vite devenu amateur de BD, mangas et Comics. Je chronique régulièrement mes lectures sur 7BD et les partage aussi sur mes réseaux sociaux... N'hésitez pas à me suivre et à donner votre avis.

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