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Le regard invisible T1, la marque des souvenirs, la BD d’un drame mystérieux du passé
Série : Le regard invisible
Titre : T1, la marque des souvenirs
Auteurs : Gwenaël, Serge Carrère (scénario), Elisa Ferrari (dessins), Alex Gonzalbo (couleurs)
Éditeur : Soleil
Collection : hors collection
Année : 2023
Pages : 48
Résumé d’une histoire à suspense :
Livia Camine, jeune avocate, défend une femme qui porte plainte contre un homme politique d’extrême-droite pour viol. Livia se retrouve en une des journaux italiens. Elle et son petit ami, un policier appelé Dante, attendent le verdict de la cour. C’est alors qu’une mystérieuse enveloppe fait son apparition. Son contenu choque Livia, qui va tenter de joindre d’anciens amis avec qui, il y a sept ans, elle a fait une expédition en montagne. Lors de cette excursion, il s’est passé d’étranges événements que la petite bande aurait préféré oublier…
Le scénario du récit mystérieux:
Livia voit son passé remonter à la surface. On sent qu’il y a eu quelque chose de grave et surtout, d’irrationnel, que personne ne semble pouvoir expliquer. Elle va tenter de retrouver ses amis pour éclaircir le mystère de cette enveloppe. Tous, sauf un, qui a disparu des radars, ont reçu l’enveloppe mystérieuse. Livia subit également des pressions du parti politique qu’elle attaque. Mais elle ne fait pas forcément tout de suite le lien entre l’enveloppe qui fait remonter son passé et le procès… En tout cas, ce passé mystérieux, ce séjour en montagne étrange, nous n’en saurons rien dans ce tome. Il faudra attendre le second volume de ce diptyque pour en apprendre plus. L’histoire joue principalement sur les retrouvailles et les décisions à prendre pour le petit groupe, et ce procès qui attire bien des ennuis à Livia.
L’action se situe entre l’Italie et la France, comme si la distance ne pouvait pas permettre d’échapper aux remous du passé. Le récit commence avec Livia mais nous découvrons aussi les autres personnages, Yanis, Emma, Alessio… Qui se dirigent tous vers une décision inéluctable. Ce premier tome pose les bases de l’intrigue et nous entraîne doucement vers sa suite. Il y a un personnage mystérieux qui traverse tout le récit, les mains tatouées, et semble en savoir plus que tout le monde, et même plus que nous. Il constitue l’ironie dramatique de cette histoire. Les protagonistes ignorent son existence, mais nous, lecteurs, savons qu’il rôde autour d’eux, dans un but précis. A demi-mots, on comprend une partie de la teneur de ce séjour en montagne, mais le secret plane tout au long de ce premier opus…
Le dessin au trait fin :
Au pinceau – ou à la tablette graphique – Elisa Ferrari opte pour un style réaliste. Son trait fin marque les contours des personnages et des décors. Décors qui savent s’effacer discrètement pour laisser place à des fonds de couleurs légèrement dégradés qui font ressortir les personnages dans les instants forts. On oscille entre des décors ciselés et des cases aux espaces vides laissant place au suspense et aux protagonistes.
Les flash-backs sont traités dans une teinte bleutée. Les couleurs de Alex Gonzalbo apportent le complément de touche réaliste et isolent les personnages dans ces fonds dégradés.
La composition aérée joue souvent sur de grandes cases, les planches allant de trois à quatre bandes par pages. Ce qui permet d’accélérer le rythme ou de le ralentir selon la situation.
Conclusion d’une BD ouverte:
Ce récit nous propose un suspense tournant autour de ce mystérieux séjour en montagne et de l’identité de l’homme tatoué. On pressent des choses mais pour satisfaire notre curiosité et savoir si l’on a eu le nez creux, il faudra attendre la conclusion de cette BD dans le second tome.
Zéda croise Livia !
Ça donne bien envie ce suspens…
Bonjour Katia,
Merci pour ce retour. J’avoue que je suis moi aussi curieux de lire le second tome… :^)