Couverture du tome 1 du comics Green Lantern Terre-Un |
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Résumé de Green Lantern Terre-Un, tome 1 de Corinna Bechko et Gabriel Hardman:
Une revisite des origines…
cette collection Terre-Un, est aussi de proposer une porte d’entrée
facile aux néophytes de l’univers DC, tout en offrant des récits
originaux et de qualités susceptible de séduire également les vieux fans.
Une sorte d’univers Ultimate (lancé par Marvel début 2000), mais
version DC COMICS. Corinna Bechko, scénariste ayant
travaillée sur Star Wars Legacy notamment, co-scénarise avec Gabriel Hardman cette revisite des
origines du Green Lantern Hal Jordan, et de quelle manière! Tout
d’abord, on ne retrouve pas vraiment la tête brulée bien connue des
fans du comics original, le Hal Jordan de cette version Terre-Un est
plus sérieux et responsable mais ce n’est pas tout, on retrouve
également Killowog, qui contrairement aux origines classiques, est ici
aussi perdu qu’Hal en ce qui concerne l’histoire du corps des Green
Lantern et du fonctionnement des anneaux…
mature et moins « badass » d’Hal Jordan permet une approche moins tournée
vers l’action tout en s’attachant très rapidement au personnage. Certains
passages où Hal se retrouve en captivité (voire en esclavage) en
alternance avec les phases de combat donne une vrai épaisseur
psychologique et un fort charisme à notre héros. La construction
de l’histoire est très fluide et agréable a lire, avec ce rythme
soutenue alternant action et développement de l’intrigue. Ne maitrisant
pas encore ses pouvoirs, les scénaristes prennent le temps de nous décrire
cet univers vaste à travers les nombreuses péripéties du héros sans nous
abreuver de combat dantesque même si on sent bien les éléments des
différentes intrigues se mettre en place et doucement nous préparer
de grands affrontements dans le futur.
Une ambiance très « Alien »
Le travail de Gabriel
Hardman, surement grâce à son passage sur la série Alien, donne à cette
histoire qui se déroule quasi-exclusivement dans l’espace, une ambiance
sombre avec un encrage très présent, qui colle parfaitement au coté SF de la série. Il en ressort un sentiment de
froideur et de solitude, apportant un ton plus mature bien loin des
origines classiques, le personnage datant de 1959. De même le style
d’Hardman moins iconique ou stéréotypé qu’un Ivan Reis par exemple,
rajoute un petit coté « réaliste ». La morphologie d’Hal ou des autres
protagonistes bien moins bodybuildés qu’à l’accoutumé
ainsi que les décors et autre représentations technologiques
participent à ce feeling très agréable du titre et là aussi une certaine
sobriété se dégage comme pour mettre le coté SF plus en avant que le
coté Superhéros. L’encrage y est
donc pour beaucoup dans l’ambiance et l’identité du titre même si
parfois les planches auraient put être un peu plus détaillées.
Boyd, elles aussi, part les tons choisis notamment au début du volume
vont dans le sens d’une ambiance froide et sombre fonctionnant
parfaitement le dessin d’Hardman.
un travail d’une grande qualité que le duo
Bechko/Hardman ont réussi à faire. Malgré le challenge peu évident de
moderniser des origines ultra connues sans en trahir l’essence d personnage, le
pari est totalement réussi et on s’amuse beaucoup si on est un fan de la version classique à voir les différences nombreuses et malignes entre
ces deux versions. Le résultat
est au dessus de nos espérance avec une ambiance et un ton mature, avec un Hal Jordan
moins nerveux mais profondément attachant et charismatique notamment mis en valeur par le travail très réussi de l’artiste Gabriel Hardman.
à la fois une très bonne histoire et une parfaite porte d’entrée à l’univers d’Hal Jordan et à la
mythologie du corps des Green Lantern. Les différentes sous-intrigues ainsi que le climax final achève de nous convaincre de la grande qualité du titre, nous laissant une fois le tome terminé, sur une grosse envie de lire la suite…
Gros coup de cœur !