Série: Dresseuses de monstres
Titre: tome 1
Auteur: Mujirushi Shimazaki (scénario & dessin)
Éditeur: Komikku
Année: 2017
Nombre de pages: 177
Voilà une vingtaine d’années que des monstres géants appelés « Kaijus » sont apparus.
Seuls le chant et la voix des jeunes filles permettent de les calmer et les contrôler. Ainsi une école particulière a été créée; Tatara propose un cursus particulier pour apprendre le métier de dresseuse de monstres.
Et cette année, pour la rentrée, deux jeunes filles de sixième, inscrites au club d’élevage sont chargées de s’occuper du monstre présent dans la forêt de l’école. Sora suit le parcourt « normal », tandis que de son côté Ion s’est inscrite dans la filière spéciale de dresseuse.
Très vite, le monstre de l’école va s’attacher aux deux collégiennes, ce qui est plutôt rare. Chose encore plus étonnante, il semble tout particulièrement apprécier Ion, alors que cette dernière a peur des Kaijus.
Malgré la taille du monstre et son caractère, les deux nouvelles camarades prendront pourtant leur mission à coeur, et chaque jour, elle s’occuperont et soigneront celui que Ion nommera « bleu ».
Dresseuses de monstres est une série en deux tomes, proposée par les éditions Komikku.
Nous connaissons déjà quelques séries, mangas ou animés sur des jeunes qui chassent et élèvent des petits monstres mignons. Mais ici, ceux qu’on appelle les « Kaijus » ressemblent plus à Godzilla qu’à Pikachu.
Alors on pourrait s’attendre à des aventures folles, des monstres qui détruisent la ville et des affrontements avec les collégiennes de l’école Tatara… mais que nenni, on est plus proche de l’élevage façon tamagochi.
Le scénario nous fait donc suivre le quotidien de Sora et Ion, de leur façon de s’occuper de « bleu », le monstre de l’école.
Bien sûr, quelques autres Kaijus un peu plus sauvages font leur apparition, mais aucun ne semble hostile et tout se passe en douceur.
L’histoire est donc plutôt mignonette et presque contemplative.
Le dessin d’ailleurs est dans un style shojo, bien adapté au scénario. Les personnages principaux sont deux gamines de sixième, plutôt jolie, un peu timides et pourtant débrouillardes. De la même façon les autres protagonistes sont toutes des filles (normal, étant donné que l’histoire se déroule dans une école de filles). Les décors sont minimalistes et les monstres, bien qu’imposants, n’ont pas l’air si effrayants que ça. Ils sont calmes et « bleu », le Kaiju de l’école passe une grande partie de ses journées à dormir tranquillement, à l’ombre de la forêt.
Dresseuses de monstres est donc un manga atypique, mais à la lecture du premier volume, on se dit que l’auteur a bien fait d’en rester à une série en deux tomes.
Certes le thème de l’élevage et du contrôle de monstres a déjà été maintes fois traité, mais avec des Kaijus, on aurait pu s’attendre à plus d’action, une orientation que l’auteur n’a pas choisi de prendre dans son scénario, peut être justement pour se démarquer des mangas existants.
Il en reste une lecture agréable et presque reposante, à lire à l’occasion.