vendredi 24 janvier 2025

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Adastra in Africa par Barry Windsor Smith aux éditions Delcourt

À l’origine, Adastra in Africa était le troisième et dernier chapitre du run de Barry Windsor Smith pour la série X-Men. Annulé au dernier moment, l’artiste anglais conserva la structure de son histoire et la publia des années plus tard quand l’auteur créa son propre univers, Storyteller. Coup d’œil sur ce récit atypique.

Adastra in Africa, la couverture
Adastra en pleine page, de quoi admirer le trait puissant de l'artiste BWS

Résumé d’Adastra in Africa par par Barry Windsor Smith aux éditions Delcourt:

Une jeune déesse exilée qui fait son retour dans un village africain l’ayant accueilli par le passé, de nouveau frappée de plein fouet par la sécheresse et la famine, afin de l’aider. Idolâtrée, elle va user de ses pouvoirs pour sauver ce peuple, mais la pluie seule peut-elle sauver l’héritage et les valeurs de la tribu ?

Les planches s'enchainent et impressionnent par le niveau de détails..

Une fable poétique.

Quel plaisir de retrouver le dessin de Barry Windsor Smith et Tornade… enfin Adastra.

Ce récit était à la base prévu pour être le dernier épisode de Lifedeath, les épisodes des X-Men qui suivaient Ororo (Tornade) après sa perte de pouvoir.

Annulé au dernier moment par Marvel, l’auteur garda l’épisode et le remania pour en faire ce récit, qui introduisait un nouveau personnage (Adastra) au sein de son univers de super-héros que l’auteur venait de créer, Storyteller.

L’auteur aborde donc plusieurs thématiques comme l’écologie, les traditions ou le rapport à la mort. L’ensemble est assez verbeux et peine à décoller dans son premier tiers.

La suite est bien meilleure et propose un récit onirique et mystique où l’action laisse place aux questions existentielles et notamment la vie et la mort.

Malgré tout, l’histoire date des années 80 et certains aspects pourraient sembler quelque peu naïfs avec notre regard de 2024.

Les fans des X-Men par contre, verront au travers de ce récit et de ses clins d’œil, le grand final qu’il a toujours manqué au run de l’auteur sur Ororo.

Adastra ressemble vaguement à Ororo mais ses pouvoirs sont eux sensiblement les mêmes.

Barry Windsor Smith, un artiste iconique.

Le point fort du récit est avant tout son dessin.

Le noir et blanc colle comme un gant à notre artiste britannique et le souci du détail est bluffant du début à la fin.

Quelques planches sont certes un peu chargées en détails, mais l’esthétique de l’artiste et son trait impressionnent. Quelle classe !

Le trait inimitable de Barry Windsor Smith prend toute son ampleur avec ses pages en noir et blanc.

Mon avis sur Adastra in Africa par par Barry Windsor Smith aux éditions Delcourt:

Au final, quel plaisir de retrouver BWS.

Le récit m’a séduit, ayant lu les épisodes des X-Men à l’époque. Quant aux planches de BWS, elles sont tout simplement magnifiques.

Malgré un démarrage un peu lent, l’artiste qui lança Conan chez Marvel et réalisa l’Arme X, livre un récit poétique qui colle parfaitement avec son traitement d’Ororo.

Pas sûr que l’attrait soit le même si on ne connaît pas le contexte derrière ce récit. L’album ravira avant tout les amoureux de l’artiste et/ou des X-Men.

À noter, la superbe édition grand format proposée par Delcourt, accompagnée de sa sur-jaquette et d’une fausse interview du personnage à la fin de l’album.

A très vite

geek_o_mat

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Mat, la quarantaine passée, passionné de Comics/Manga/Bd, je chronique mes lectures à la fois sur 7bd.fr et sur Instagram.

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