jeudi 25 avril 2024

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Vita Oswood, Black Version

Vita Oswood White édition Graph Zeppelin
Couverture White version
Titre: Vita Oswood
Scénario: Olivier Paillé
Dessin : Fabrizio Pasini
Éditeur: éditions Graph Zeppelin et Tabou BD
Année: 2016
Nombres de pages: 48
Résumé : (Le scénario de l’édition Black est le même que l’édition White (voir ici la chronique précédente)
New York 1975, Vita Oswood gagne sa vie de ses charmes et ses services au sein de l’établissement spécialisé « The Roses ». Elle ne rêve que d’une chose, rencontrer un homme riche pour l’épouser et abuser de sa fortune.
Une étrange lettre lui parvient, lui colportant ainsi une bien étrange nouvelle. Un de ses anciens clients lui a légué sa fortune et son manoir en héritage mais à la seule condition qu’elle n’essaie pas de savoir qui est cette personne.
Ni une ni deux, la belle s’envole vers sa nouvelle propriété sans s’attendre une seconde à ce qu’elle va affronter…

Vita Oswood Black édition Tabou BD
Couverture Black version
Mon avis :

Quel délice de pouvoir comparer deux versions d’une même BD dont une soft et une hard ! Un peu comme si l’une était angélique et l’autre démoniaque mais laquelle ?
Je me suis donc prêté à ce petit jeu de comparaison fort sympathique, vignette par vignette pour les deux versions de cette BD. Evidemment la version noire Tabou BD est beaucoup plus prononcée sur l’aspect  sexuel. 

Le style de dessin et le scénario restent identiques à la version Graph Zeppelin.
Vita Oswood Black édition Tabou BD page 7
Page 7
Mais pour ce volume, le travail du dessinateur a été remarquable, notamment sur les détails : par exemple sur les tenues de Vita où, dans une version, elle porte des sous-vêtements, et dans l’autre juste une nuisette transparente mais la mise en scène est identique.
Les décors changent aussi (statues, peintures etc…), disposés similairement dans les deux versions mais avec des différences notables sur les côtés affriolant de la chose.

Parfois les pages changent du tout au tout comme les pages 32 et 33 qui sont au demeurant bien plus somptueuses et agréables dans l’opus hot !

Les textes diffèrent évidemment en fonction du genre « innocent » ou « coupable » de la BD choisie. J’aime beaucoup la différence de vocabulaire choisie pour les Zombies… cela m’a fait bien sourire…
Cependant je trouve que dans ce côté « dialogue », la version tendre et câline, à l’instar de la rock’n roll, est beaucoup plus cohérente et motivante. Et le découpage aussi : une bonne preuve est que l’on peut noter une petite erreur dans cette nouvelle version…  Les héroïnes semblent se connaître avant que les présentations ne se fassent, ainsi, page 19, Vita envie Naïma dans une bulle de songe, alors que les cordialités ne se font qu’en page 21…
Vita Oswood Black édition Tabou BD page 6
Page 6
 Hormis ce petit couac que vous aurez relevé vous-même, quel que soit la variante choisie, l’histoire reste la même et la lecture ne demeure pas moins excitante et réjouissante. Les héroïnes sont toujours ravissantes, parfois piquantes et/ou parfois amusantes.
J’avoue cependant que la version osée, en termes d’illustration, reste beaucoup plus intéressante que l’autre.
Bref, Tabou BD a marqué un petit plus en présentant cette version « pas sage » de Vita Oswood.Ciao
Yann

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Yanndallex
Yanndallex
Je suis évidemment un passionné de BD depuis ma jeunesse. Un malheureux accident de vélo ma valu quelques jours d’hospitalisation. Ainsi ma famille, pour me faire passer le temps à l’hopital, m’offrit des exemplaires de la série des Tuniques Bleues. Cette série a été une révélation ! J’étais émerveillé de pouvoir lire des histoires humoristiques liées à des évènements dramatiques (la guerre de sécession, le racisme etc…). Je me régalais à suivre les aventures de mon personnage favori le caporal Blutch. Puis vint la pleine adolescence pour découvrir des séries plus sérieuses, ou toujours humoristiques, d’héroïque fantasy, SF ou policières (XIII, Thorgal, la quête de l’oiseau du temps, le grand pouvoir du Chninkel etc…). J’y ai découvert ainsi des styles graphiques plus travaillés, détaillés, réalistes, poétiques etc… une deuxième révélation pour m’ouvrir progressivement à la bd adulte. A ce jour j’aborde chaque nouvel ouvrage comme une surprise, une promesse d’une belle histoire, que l’on aime, ou que l’on n’aime pas. J’ai pris conscience au cours des années qu’une histoire illustrée de 48 pages, ou plus, n’était pas si facile à créer de manière scénaristique mais surtout graphiquement. Le talent n’est pas inné, et à chaque vignette, je contemple d’autant les années de travails des auteurs. J’admire les techniques graphiques (que je ne soupçonne parfois pas du tout), les choix de couleurs ou du noir et blanc, le travail sur les mises en lumière, la conception des mises en scène, le choix des plans, des effets, des perspectives, le découpage élaboré, les transitions des plans séquences etc… Bref mon œil s’est avisé, mais je n’en reste pas moins admiratif du travail réalisé et des sacrifices réalisés par chaque artiste pour offrir du plaisir à son lectorat, et cela même si l’histoire ne m’a pas forcément plu. J’aime aussi souvent à chercher d’où a pu venir l’idée de l’histoire, très souvent inspirée de fait divers, ou de l’histoire avec un grand H. Je suis aussi toujours émerveillé par la diversité des sujets traités par ce média. Cette disparité permet des livres souvent très intimes avec des témoignages poignants et durs, mais aussi de s’enrichir culturellement, s’ouvrir à des expériences inattendues, parfois loufoques et hilarantes, etc… Et elle nous promet encore de grande œuvres !!

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