jeudi 28 mars 2024

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LES SURVIVANTS DE LA REVOLTE FINALE DE L’APOCALYPSE : L’ULTIME PROPHETIE DE LA SORBETIERE PERDUE, la chronique postapocalyptique

couverture de "LES SURVIVANTS DE LA REVOLTE FINALE DE L'APOCALYPSE : L'ULTIME PROPHETIE DE LA SORBETIERE PERDUE" par Allan Barte chez Delcourt
Titre
: Les Survivants de la révolte finale de l’apocalypse : L’ultime
prophétie de la sorbetière perdue
Auteurs :
Allan Barte (scénario et dessins)
Éditeur :
Delcourt
Collection
: Tapas
Année :
2018
Pages
: 112
Résumé :
Paris
2057. La couleur ne semble plus bien acceptée, les gens se promènent
tout de blanc vêtus, surveillés par des policiers en bleu et noir.
Un groupe de jeunes, menée par Shalindra et Bretzel, lancent la
révolution. Comprenez par là, ils marchent à quatre copains sur le
palais présidentiel. Heureusement, dans ce monde terne, tout le
monde est gentil et du coup, les jeunes en colère ont vite fait de
s’imposer. Mettant à jour le discours lénifiant du pouvoir en
place, ils se rendent compte que tout n’est pas forcément que
mensonge. Mais c’est pas grave, avec un fusil à pompe, on résout
rapidement beaucoup de problèmes !
Mon
avis :
Allan
Barte nous offre une histoire absurde. Un monde où la bagarre est un
art ancestral perdu que de rares personnes pratiquent et où la
violence se limite à se faire tourner en dérision par un clown.
Et
bien même dans ce monde-là, y a quand même des crétins pour venir
foutre le souk ! Partant de ce postulat, l’auteur nous entraîne sur
les pas d’un paumé qui se fait largement dépasser par les
événements. 

 

Les
réactions des uns comme des autres, totalement inattendues, créent
cet univers absurde qui pourrait en partie rappeler le film
Idiocratie. Mais pas que, ce serait trop simple !
Il
ne s’agit pas seulement de gentil benêt mais aussi de ce contraste
où les rebelles sont finalement très bêtes et encore plus que ceux
qu’ils veulent remplacer. Il s’agit aussi d’un monde où c’est par la
gentillesse que la paix est amenée. Et finalement, les trublions
castagneurs mettent plus de désordre alors qu’ils veulent juste
améliorer les choses. L’auteur nous fait ainsi adhérer d’un côté
puis de l’autre, jouant avec nos sentiments et notre point de vue.
Page de "LES SURVIVANTS DE LA REVOLTE FINALE DE L'APOCALYPSE : L'ULTIME PROPHETIE DE LA SORBETIERE PERDUE" par Allan Barte chez Delcourt
Dans les rues de Paris 2057, ça rigole pas… enfin, pas encore !
Graphiquement,
Allan Barte opte pour un style épuré, dénué de complication. Des
personnages stylisés qui renforcent le côté cartoon de cette
histoire, voire même de ce monde.
Des
décors simples également, des couleurs sobres, rien qui ne vient en
rajouter par rapport à l’histoire complètement folle.
Il
en va de même de la composition et de la mise en scène. Tout cela
s’efface, laissant les personnages libres de faire leur bêtises et
de gaffer à tort et à travers.
Une
BD fofolle qui ne restera pas forcément en mémoire après l’avoir
lue mais qui vous surprendra à plusieurs occasions lors de sa
première lecture.
Zéda
rencontre Allan Barte et un autre dessinateur bien connu, Davy Mourier !
"AMIS POUR LA MODE", strip de Zéda pour illustrer chronique 7BD sur "LES SURVIVANTS DE LA REVOLTE FINALE DE L'APOCALYPSE : L'ULTIME PROPHETIE DE LA SORBETIERE PERDUE" par Allan Barte chez Delcourt
David
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David
Davidhttp://www.davidneau.fr
Scénariste pour le jeu vidéo, le podcast et le cinéma, auteur-réalisateur de court-métrages animés, auteur dessinateur la BD numérique "Zéda, l'Odyssée du quotidien", enseignant à l'ICAN en BD numérique, et chroniqueur BD bien spûr. Sans oublier passionné de musique et de... BD ! Tout est dit.

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