jeudi 28 mars 2024

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Hollywood Killer, Tome 1

Hollyood killer
Titre : One Hit Wonder, Hollywood Killer
Auteurs : Fabrice Sapolsky et Ariel Olivetti
Editeur : Indeez Comics Editions
Année : Limited Edition Preview
Résumé :
Richie est une star à Hollywood, mais ça ne lui suffit pas. Alors il tue. Mais de manière fort peu discrète, célébrité oblige. Charlie appelle Richie pur lui demander un service : il s’agit de le débarrasser d’une femme qui l’a piégé. Comment refuser un service à celui qui vous a dégoté votre premier contrat à Hollywood ? Mais, bien sûr, l’affaire va se révéler plus compliqué que prévu.
Avis :
Et bien je peux dire que l’histoire démarre sur les chapeaux de roue. Mais que le soufflet retombe malheureusement un peu vite. On suit Charlie, dont on découvre une partie de son passé et de ses motivations au fur et à mesure de l’histoire. Et à mon avis, les tomes suivants seront riches en révélations concernant ce tueur épique.

Malheureusement, on se demande rapidement comment un tueur comme Richie échappe aux forces de police. Difficile d’enchaîner les meurtres (plus ou moins gratuits) et de continuer à vivre au grand jour ! Je pourrais m’attacher à ce personnage cynique et sans pitié, mais malheureusement, sa trop grande confiance en lui qui l’empêche de réussir son contrat avec Molly Hines du premier coup, empêche aussi qu’on s’entiche de lui.
Sa fuite devant 30 agents du FBI surentraînés semble un peu trop facile. Le scénario, à mon avis, ménage trop peu de surprises pour qu’on accroche vraiment. Le cliffhanger de fin est léger. On se doute bien que notre héros n’est pas vraiment en danger et que Molly ne va pas le malmener, vu son comportement dans ce premier épisode. Mais peut-être ne sommes-nous pas au bout de nos surprises, et ce serait là une très bonne nouvelle…
Graphiquement, Le dessin est très figé. Du coup, toutes les scènes d’action manquent cruellement de dynamisme. Les personnages ont un trait réaliste, mais sur certaines cases, ces expressions faciales peu mobiles nuisent parfois à la reconnaissance des visages.
Les couleurs sont ternes et ont un aspect qui me semblent très faux, très peu naturel. Ce qui me coupe de la réalité voulue par le dessin. Ce mélange étrange couleur et dessin a plus tendance à m’éloigner de l’histoire qu’à m’y plonger.
Le cadrage est plus dynamique, plus vivant, oscillant entre case clairement définie et dessin sans case. Cette option, à mon avis, renforce l’action et donne une pulsation à l’histoire.
Je trouve que Hollywood Killer peine à trouver ses marques et que Richie a du mal à s’installer, autant dans ses pages que dans mon cœur. Il lui manque la truculence et le charisme qui en aurait fait un tueur haut en couleur, qui aurait réussi à me faire rire de ses actes et surtout qui m’aurait donné envie de lire la suite.

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David
Davidhttp://www.davidneau.fr
Scénariste pour le jeu vidéo, le podcast et le cinéma, auteur-réalisateur de court-métrages animés, auteur dessinateur la BD numérique "Zéda, l'Odyssée du quotidien", enseignant à l'ICAN en BD numérique, et chroniqueur BD bien spûr. Sans oublier passionné de musique et de... BD ! Tout est dit.

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