plus ou moins de moyens mais surtout, des techniques, des ambiances, des idées variées et intéressantes.
chaleureux et propice aux discussions et aux rencontres.
discrètement pour laisser la place à la projection de trois
courts-métrages de SF, dont un réalisé en animation, qui nous ont
emmené aux confins de l’espace !
les courts une fois terminés, fut projeté un long documentaire
intitulé « L’Histoire de la Page 52 » réalisé par
Avril Tambouret et produit par Laurent Segal de Kanari Films.
pendant sept jours Mézières dans la réalisation d’une planche, la
52ème de l’album « Souvenirs de Futurs ».
visages, les échanges avec les deux auteurs, et aussi le silence de
la création, en collant à la plume de Mézières lancée dans des
tracés, des encrages.
tout bon fan de Mézières, et à toute personne curieuse de voir un
dessinateur de BD au travail.
bande-annonce de ce docu et quelques autres infos à découvrir ici!
Mézières, content d’avoir pu voir le film sur grand écran, heureux
de partager un moment avec son public en-dehors des queues de
dédicaces, a voulu revenir et parler du film avec nous, accompagné
de Avril Tembouret, le réalisateur.
Segal !
rêve, entre les quatre murs chaleureux de ce petit cinéma de
quartier…
un des organisateurs du festival venu clore cette deuxième journée
que je dirigeais mes chaussures samedi après-midi, en sautant dans
le RER A pour partir à la découverte de Nanterre !
trouve un cinéma nommé « Les Lumières ». En arrivant
sur place, stand de vente de produits alimentaires, dessinateurs en
pleines dédicaces, artistes relevant des défis et la foule. Tout
m’indiquait que j’étais arrivé à bon port.
vers une ambiance familiale, axée sur les comics et les mangas. Une
projection jeunesse était prévue, présentant dix courts-métrages
venus de tous horizons !
TripBook de Nicolas Bianco-Levrin et Alice Andreo qui était de la
partie.
cela, il était possible de rencontrer les auteurs du collectif
ComicVerse. Lancé dans des battle de dessins, ou bien dédicaçant
sur album ou papier libre, mais également disponible pour discuter
et échanger un peu.
dessinateurs de ComicVerse !
un autre David, pas moi, je ne fais pas encore preuve de
schizophrénie – qui nous expliqua le fonctionnement de
l’association. L’objectif aidant d’aider de jeunes auteurs talentueux
à trouver une diffusion et à être présent sur des festivals,
comme le Comic Con ou encore… BD6Né !
organisés, comme la création de calendriers, où chacun peut mettre
la main à la pâte.
deuxième projection de la journée, celle des « Chasseurs de
Chimères », huit films hommage à des comics, BD, manga,
univers de légendes. Et certains de ces films proposaient des
fan-arts qui ornaient les colonnes du cinéma pour une petite
exposition. Comme, par exemple, « Extrême Pinocchio » de
Pascal Chind, dont voici la Bande Annonce.
« Lumières » de Nanterre
soldait par la remise des prix jeunesse pour le concours « Imagine
ton super-héros » dont les participations ornaient, elles
aussi, les murs du cinéma « Les Lumières ».
la projection du documentaire « Marvel Renaissance » de
Philippe Guedj dont voici la Bande-annonce – hon, je ne me répète pas -.
dessinateurs sur grand écran.
mais passent tellement vite. Ce qui nous amène au dimanche, jour de
clôture du festival.
découvrir le village BD. Derrière des tables, des auteurs venus de
toutes parts, mais aussi des revues comme Aaarg, Dérive Urbaine ou encore Distortion X, proposent rencontres, discussions,
dédicaces et ventes.
présence discrète de Alfred, l’auteur de Come Prima, de Richard
Guérineau et son Charly 9 et d’Olivier Ka avec son Cœur Noir.
incroyable happening. Imaginez l’écran de projection de Commune
Image (un grand écran magnifique). Un dispositif permettait de
projeter sur cet écran une feuille blanche placée devant Alfred,
debout devant la table.
dessiner, et on va voir le dessin en live.
fait concert dessiné d’Angoulême.
plus loin :
(en essayant de ne pas dire son titre) issu du cinéma italien. Puis,
il lançait un extrait de la BO du film. Sur ces trois minutes de
musiques, Alfred ET Richard Guérineau dessinait de concert, sur la
même feuille, une image qui leur venait à l’esprit pour illustrer
ce film. Tout ceci en direct sous les yeux du public, amené à
deviner le film avant la fin du dessin.
mains, au fusain, au feutre et à la sanguine – me semble-t-il, mes
connaissances en la matière n’étant pas expertes – .
un exemple.
film avant la fin du dessin ?
moulinette des trois auteurs ! Un régal, une démonstration de
force, un voyage en Onirie.
plus classique, une conférence sur les rapports BD, ciné et Jeu
Vidéo vous était proposée.
autour des intervenants, vous pouviez écouter Douglas Alves,
historien du jeu vidéo, Aleksi Briclot, designer pour Jeu Vidéo et
un des créateurs de Remember Me , Stéphane Moïssakis, journaliste
spécialisé et Davy Mourier, oeuvrant à la fois sur scène, sur
feuille et sur vidéo, entre autres -rappelez-vous,, notre interview
fleuve de Davy, ici)…
Momirovic, a évoqué les similitudes et différences entre ces trois
arts dans la conception, la production, le marché mais aussi les
rapports entre eux via l’adaptation et le passage d’un média à
l’autre. Les questions du public permirent d’évoquer le futur de ces
médias.
lèvres, à bâtons rompus et en toute honnêteté de leurs
(més)aventures et de leur expériences dans ces différents univers
pendant deux heures ! C’est simple, on ne pouvait plus les arrêter.
Et c’était tant mieux pour un public curieux et avide de
renseignement.
expositions. Tout d’abord Hollyshit qui fait se croiser BD et cinéma dans
des dessins et des strips fort drôles.
long des murs du Studio Commune Image.
Image…
qui avait accroché des portraits de réalisateurs du cinéma italien
– à croire que ce cinéma l’a fortement marqué – accompagné de
textes racontant les grandes lignes de leur parcours et leurs œuvres
majeures.
hommage aux grands réalisateurs italiens
que la soirée de clôture commence, avec une nouvelle performance de
Olivier Ka, Alfred et Richard Guérineau: « La Petite Mort »
Non, rien à voir avec celle de Davy Mourier !
tout de noir vêtu, pendant que Alfred et Richard Guérineau le
peinturlurait, bien sûr, dans un but précis lié à la lecture.
badigeonnant Olivier Ka. Vous voyez l’idée ?
sympathique.
palmarès :
JOIE ET LA BONNE HUMEUR » de Jeanne Boukraa , la bande-annonce,
du Jury : « SMART MONKEY » de Nicolas Pawlowski et Vincent
Paronnaud, la bande-annonce ,
EVASION » de Tommy Redolfi, la bande-annonce .
primés, ce qui permettait de les redécouvrir. J’étais un peu
chagrin qu’aucun de mes coups de cœur ne fut présent parmi les
récompensés.
surprise, nous fut offert le documentaire sur Laurent Vicomte, le
dessinateur de la Ballade au bout du monde et aussi de Sasmira,
intitulé « Entretemps » et réalisé par Avril Tembouret
– encore lui ! – .
travail afin de suivre pas à pas dans les méandres de la création
du tome deux de Sasmira le talentueux Laurent Vicomte. Talentueux,
mais lancé dans une recherche de perfection qui le fait étaler ses
projets dans le temps, à la recherche du détail manquant, de la
courbe parfaite. Une quête de l’absolu qui n’aurait pas déplu à
Balzac.
dur labeur, j’ai apprécié le regard honnête et néanmoins la
tendresse qu’il porte à l’auteur.
mémoire les yeux rieurs de Laurent Vicomte, qui, même au plus
profond des ennuis, semblent vous dire « Tu sais, le plus
drôle, c’est que tout ça, c’est pas le plus important finalement ».
folie pour conclure cette troisième édition du festival BD6Né.
présenté l’équipe !
fin, et le temps est venu de se quitter, un peu de rêve aux yeux et
au cœur, en attendant l’année prochaine.