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Punk, the f*cking Story, la BD-docu d’un mouvement musical qui clashe
Série : –
Titre : Punk, the f*cking Story
Auteurs : Thierry Lamy (scénario), Joël Alessandra, Antoane, Will Argunas, Katya Bauman, Romain Brun, Céheu, Christopher, Janis Do, Samuel Figuière, Benoît Frébourg, Thierry Gioux, Kongkee, Estelle Meyrand, Yvan Ojo, Gilles Pascal, Christelle Pécout, Lauriane Rérolle, Toru Terada, Martin Texier, Léah Touitou, Martin Trystram, Paskal Millet (dessins), Nicolas Finet (textes documentaires)
Éditeur : Petit à petit
Collection : Docu-BD
Année : 2024
Pages : 176
Résumé de l’histoire d’un mouvement:
Le punk est né dans les années soixante-dix en grande-Bretagne. Mais si on y regarde de plus près, en 1964, à Détroit, un groupe contestataire, le MC5, crie sa rage sur les scènes américaines. Il faudra attendre 1969 pour que sorte leur album « Kick out the Jams ». 1967, dans le même état, au Michigan, Jim Osterberg se lance dans la musique au cours de concerts où il se lâche complètement. Son nom de scène ? Iggy pop. Ces quelques groupes ont osé franchir un cap et seront les prémisses du punk…
Le scénario d’une Docu-BD qui brasse la diversité du mouvement punk:
Thierry Lamy nous offre une belle plongée dans le punk. Des proto-punks jusqu’au postpunk, en passant par tous les groupes énervés de la même période plus ou moins liés au mouvement, c’est un bel aperçu dense et bien expliqué que ce docu-BD nous donne.
La structure reste la même que celle des autres tomes de la collection. Découpages en chapitres couvrant une période, un groupe ou un style, commençant par un petit texte introductif, cinq planches dessinées qui nous racontent l’histoire développée dans un texte de deux pages illustré de dessins et photos concluant le chapitre.
Cela donne une BD dense qu’il est plus agréable de découvrir chapitre par chapitre, en prenant son temps, que de dévorer d’un coup.
Il serait étonnant que vous n’appreniez pas quelque chose au fil de ces pages qui nous donnent un bel aperçu de tout ce qui a fait le mouvement punk. Et pour conclure, une double page présente quelques uns des disques marquants que vous pourrez aller écouter, en baissant un peu le volume pour vos voisins.
Les dessins multiples et variés :
Autre point fort de cette collection que l’on retrouve avec plaisir dans ce Docu-BD, la variété des artistes graphiques. En effet, chaque chapitre est dessiné par une personne différente.
Une autre belle idée qui rappelle bien le punk est l’effet papier froissé des pages. Si vous regardez bien certains chapitres, vous verrez une fausse texture qui rappelle le papier froissé en fond. Quoi de mieux que du papier absolument pas impeccable pour une BD sur le punk ?
La variété de dessinateurs appelle une variété de style bienvenue pour parcourir toutes ces années enragées. Réalistes ou stylisés, classiques ou déjantés, couleurs éclatantes ou épurées, tout y passe pour le plus grand plaisir des yeux. Comme en plus on saute d’année en année, ou de pays en pays, de ville en ville, la variété se justifie amplement.
Conclusion d’une BD qui claque :
On en prend plein les mirettes et en plus, on apprend plein de choses, et nous voilà à un doigt de se faire exploser les tympans. C’est pas punk, ça ?
Zéda croise Johnny Rotten !