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Night Eaters T1 Elle dévore la nuit, la BD d’une famille en manque de communication
Série : Night Eaters
Titre : T1 Elle dévore la nuit
Auteurs : Marjorie Liu (scénario), Sana Takeda (dessins)
Éditeur : Delcourt
Collection : Contrebande
Année : 2024
Pages : 208
Résumé de l’histoire d’une femme mystérieuse et énervée:
1956, Hong Kong, Ipo débarque en ville et cherche un travail. DE nos jours, Ipo, plus âgée, se tient droite comme un I devant sa maison. Elle fixe la propriété d’en face, recouverte de plantes sauvages qui ont quasiment recouvert la maison.
Le scénario d’un récit fantastique:
Marjorie Liu nous livre un bien curieux récit qui nous entraîne au début dans un drame familial. On suit le conflit entre Billy et Milly, les deux enfants de Ipo et son mari, qui supportent de moins en moins le visage fermé et les remarques dures de leur mère. Alors qu’ils se débattent pour avancer dans la vie, ils ne comprennent pas que tous leurs efforts ne semblent rien représenter pour elle. Et puis, il y a cette mystérieuse maison d’en face, avec ce jardin qui a tout envahi, et puis il y a le mari de Ipo, un homme qui tente, tant bien que mal, en gardant le sourire, de réconcilier en permanence sa femme et ses deux enfants. L’histoire avance et nous emmène de surprise en surprise.
Paradoxalement, on s’attache beaucoup plus aux enfants qu’à Ipo, d’ailleurs, ces derniers semblent être les protagonistes, ce sont eux qui affrontent le plus de conflit. Mais c’est Ipo le personnage principal, que l’on suit tout le récit, et les flashbacks sont centrés sur elle, ils sont ses souvenirs, qui vont nous permettre de mieux la comprendre.
Le dessin nerveux et dynamique:
Sana Takeda livre un dessin vif, les traits semblent parfois jeté sur la feuille, les hachures, les lignes marquant émotions, colère, étonnement et les lignes d’encrages parfois rapides, qui ne se joignent pas forcément, donnent une énergie au trait. Les couleurs, donnent l’impression d’être jetée sur la feuille, comme dans le cas des incendies et de la végétation, elles débordent des traits de contour. Le papier semble avoir une texture tout cela donne un aspect rugueux, primaire et dynamique.
Conclusion d’une BD à l’angle des genres:
Cette BD réussit le tour de force de nous entraîner dans des genres différents alors que l’histoire défile. Si le mystère nous est révélé, il reste encore deux tomes à cette série pour se conclure. Que va-t-il se passer dans la suite de ce récit ?
Zéda croise Milly et Billy !