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Qui sera le Grand Prix 2019 du FIBD d’Angoulême ?

Qui sera le Grand Prix 2019 du FIBD d'Angoulême ?

Qui sera le Grand Prix 2019 du FIBD d’Angoulême ? Qui vote pour l’élire et comment tout cela fonctionne?
Voici quelques questions auxquelles, les organisateurs de ce 46ème Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, nous ont aidé à répondre ici.

Qui vote pour élire le Grand Prix du FIBD?

Toutes les autrices et auteurs professionnels de bande dessinée, quelle que soit leur nationalité peuvent voter. La seule condition est que leur oeuvre soit traduite en français et diffusée dans l’espace francophone.

Comment marche ce vote pour le Grand Prix du FIBD d’Angoulême?

Depuis 2014, le Grand Prix est attribué, à la suite d’un vote de la communauté des auteurs et autrices professionnels de bande dessinée.
Le vote s’effectue de façon électronique et se déroule en deux tours.
Au premier tour, il est demandé à chaque votant de donner librement, sans ordre de préférence, trois noms d’autrices ou d’auteurs pour concourir au titre de Grand Prix.
A l’issue de cette session, les trois autrices ou auteurs ayant obtenu le maximum de suffrages sont alors retenus et soumis au vote du même collège de professionnels dans un deuxième tour de votes.
Le lauréat sera bien sûr celle ou celui qui aura obtenu le plus grand nombre de votes.

Comment sont choisis les professionnels éligibles?

Les autrices et auteurs éligibles doivent être vivants au moment du vote et le but est de récompenser l’ensemble de leur oeuvre et l’empreinte qu’ils ont laissé dans l’histoire de la bande dessinée.
Suivant ces conditions, l’ensemble de la communauté des autrices et auteurs est éligible, à l’exception de ceux déjà récompensés par un Grand Prix, qu’il soit exceptionnel (prix du 10e, 20e, 40e anniversaire ou du millénaire – sauf le prix du trentenaire dit prix des fondateurs) ou non.

Qui sont les 3 auteurs encore en lice à l’issue du premier tour cette année ?

Alors, c’est l’histoire d’un français, d’une japonaise et d’un américain… aussi talentueux les uns que les autres que nous vous invitons à découvrir en quelques mots ici.

Qui sont les 3 auteurs encore en lice pour le Grand Prix du FIBD 2019

Emmanuel Guibert:

Né en 1964 à Paris (France), Emmanuel Guibert débute sa carrière avec une œuvre exigeante sur la montée du nazisme, Brune, qui lui prendra sept ans de travail. Au contact de ses camarades de l’atelier des Vosges, il décide de changer de technique et publie, entre 2000 et 2008, une série de planches inspirées par les souvenirs de son ami Alan Ingram Cope, La Guerre d’Alan. Fort de ce succès critique et commercial, il continue dans cette veine inspirée de vies avec Le Photographe, d’après des entretiens avec Didier Lefèvre, qui reçoit un Prix Essentiels du Festival en 2007. Grand technicien, reconnu par ses pairs comme un dessinateur innovant et précurseur, Guibert est également un scénariste prolifique.
Il crée avec Joann Sfar Les Olives noires, La Fille du Professeur et Sardine de l’Espace, ainsi qu’Ariol, avec Marc Boutavant, et ces deux dernières séries jeunesse vont mettre en lumière ses talents de conteur et de narrateur. Il est lauréat 2017 du Prix René Goscinny et a été mis à l’honneur par le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême en 2018.

Rumiko Takahashi:

Quarante ans d’une carrière fulgurante, plus de 200 millions d’exemplaires vendus dans le monde, entrée au Eisner Hall of Fame en 2018, Rumiko Takahashi est sans aucun doute l’une des autrices majeures de la bande dessinée mondiale.
Née le 10 octobre 1957, Rumiko Takahashi s’intéresse très tôt à la bande dessinée, et dès le collège, propose ses premières œuvres à des revues. Vers la fin de sa première année à l’université, elle s’inscrit à l’atelier de gekiga fondé par le grand scénariste Kazuo Koike, qui est formel:  « toi, tu deviendras pro ».
Cette prophétie se réalise l’année suivante, en 1978, quand Rumiko Takahashi entame la publication de Urusei Yatsura (Lamu) dans les pages de l’hebdomadaire Sunday. Enchaînant les succès avec Maison Ikkoku (Juliette je t’aime) puis Ranma 1/2, elle va rapidement devenir la reine du shônen manga, les adaptations animées de ses séries contribuant à asseoir sa popularité bien au-delà des frontières de l’archipel nippon. Dans une société où l’on accepte mal la différence ( « le clou qui dépasse appelle le marteau », dit un dicton bien connu), Rumiko Takahashi s’est toujours attachée à mettre en avant les outsiders et les excentriques, en faisant valoir leur droit à une seconde chance. Pétris de défauts mais aussi profondément humains, ses héros ont ainsi marqué plus d’une génération de lecteurs, au sein d’une œuvre qui, souvent sous le couvert de la comédie, se révèle extrêmement progressiste.

Chris Ware:

Né en 1967 à Omaha (États-Unis), Chris Ware est publié très tôt dans RAW, la revue d’avant-garde d’Art Spiegelman et Françoise Mouly. Il entame au début des années 1990 une œuvre d’envergure avec la série des Acme Novelty, vraie-fausse revue à la forme et à la pagination changeante qui installe les personnages bientôt fameux de l’auteur : Quimby the Mouse, Rusty Brown et surtout Jimmy Corrigan. Tous se démarquent par leur timidité, par leur fragilité et par l’empathie immédiate qu’ils suscitent chez le lecteur… Depuis 25 ans, c’est une œuvre originale, qui oscille entre une douce mélancolie et une profonde tristesse, que propose Chris Ware, s’attachant toujours à regarder au microscope le quotidien de ses personnages et leurs gestes les plus dérisoires.


Par ailleurs, ses livres se distinguent par leur générosité, avec un graphisme immédiatement reconnaissable et une fabrication soignée. À la ligne claire élégante du trait répond la profusion de textes dont Chris Ware orne ses pages, faisant de chacun de ses livres un monde à explorer, où chaque espace, chaque interstice de papier est susceptible d’être occupé par du dessin et du texte. La force et la densité de cette œuvre n’ont jamais échappé à la critique. Salué à chaque nouvelle parution, Chris Ware a reçu de très nombreux prix, dont 28 Harvey Awards et 22 Eisner Awards.


L’auteur publie en 2012 le remarqué Building Stories, un livre-objet impressionnant constitué d’une quinzaine de livres de formats divers pouvant être lus dans un ordre choisi par le lecteur – celui-ci a reçu le Prix Spécial du Jury au Festival d’Angoulême en 2013.

Quand sera connu le Grand Prix du FIBD d’Angoulême 2019?

Pour ce 46ème Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, le nom du Grand Prix sera annoncé le mercredi 23 janvier 2019 vers 19 heures à l’occasion de l’ouverture officielle du Festival.

Juju Gribouille

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Juju Gribouille
Juju Gribouille
Nouveau Rédac' chef du blog 7BD.fr. J'aime dessiner depuis tout petit et suis vite devenu amateur de BD, mangas et Comics. Je chronique régulièrement mes lectures sur 7BD et les partage aussi sur mes réseaux sociaux... N'hésitez pas à me suivre et à donner votre avis.

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