vendredi 29 mars 2024

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Danger Girl – tir aux pigeons

Une nouvelle aventure de la team Danger Girl débarque aux éditions Graph Zeppelin.

Danger Girl - tir aux pigeons aux éditions Graph Zeppelin

Série: Danger Girl
Titre: Tir aux pigeons
Auteurs: Andy Hartnell (scénario), Nick Bradshaw (dessin), Jonboy Meyers (dessin) et Jim Charalampidis (encrage et couleur)
Éditeur: Graph Zeppelin
Année: 2019
Nombre de pages: 104

Tir aux pigeons façon Danger Girl.

Abbey est en mission d’infiltration à Yokohama au Japon. Elle doit récupérer un « objet » ainsi que son vendeur, ce qu’elle parvient à faire sans trop de difficulté.
Seulement, une fois à l’écart avec son prisonnier, celui-ci se fait abattre par un sniper.
Alors pour savoir ce que contient le disque dur qu’elle vient de récupérer, elle devra faire appel à Valérie la geek de l’équipe Danger Girl.

Malheureusement pour les filles, elles n’ont pas le temps de se reposer qu’un sous marin nucléaire explose au pôle nord. Puis une autre dans le Nevada, aux Etats Unis.
Un nouvel ennemi revendique ces explosions. Il déclare détenir la « Master Key », une clé universelle qui permettrait de contrôler l’arsenal nucléaire.

Abbey et Sidney connaissent désormais leur nouvelle mission: stopper le terroriste et mettre la main sur cette fameuse « Master Key ».

Danger Girl - tir aux pigeons : Sydney doit récupérer un objet

Scénario entre intimidation et duperie.

Cet opus des Danger Girl intitulé « Tir au pigeons », et toujours scénarisé par Andy Hartnell, regroupe les quatre volumes parus aux Etats Unis en 2007 sous le titre de « Body Shot ». L’éditeur Graph Zeppelin nous propose donc une exclusivité, puisque cette compilation existe nulle part ailleurs.
Pourquoi cette traduction du titre en français? Peut-être parce que bon nombre de personnages se font abattre par un sniper dans cet épisode, tels les cibles du jeu de tir au pigeon. Peut être aussi parce que certains se font prendre pour des pigeons dans cet épisode.

En effet la « Master Key » est l’élément central du comics, mais certains doutent que le terroriste la possède vraiment. Serait-ce une duperie ou bien la menace est-elle réelle?

Comme dans chaque épisode de Danger Girl, le scénariste Andy Hartnell nous propose de l’action. L’aventure nous fera voyager aux quatre coins du globe: Japon, Pôle Nord, Etats Unis, Australie, et plus encore.
L’histoire est faite comme un film d’espionnage, un blockbuster dynamique avec son lot de combats, de fusillades et d’explosions.

Danger Girl - tir aux pigeons : de l'action et des rebondissements

Il faut toujours se méfier d’une Danger Girl

Il ne faut pas se fier aux apparences. Malgré leur petite corpulence les filles de l’équipe Danger Girl sont des dures à cuir, des coriaces. Et ce n’est pas un molosse de 2m de haut et de plus de 150kg qui va les arrêter. La preuve dans un des premiers combats dans ce tome. On y voit Abbey, la petite blonde du groupe, en tailleur, se faisant attaquer par un homme deux fois plus grand qu’elle. Le dessinateur s’amuse et joue de cette différence de taille pour mettre en scène cette bagarre. Par petites cases et à grands coups d’onomatopées. Abbey fait preuve de souplesse et d’agilité pour venir à bout de ses agresseurs avant de terminer par un saut du haut d’un immeuble.
Dès les première planches, Nick Bradshaw nous promet du grand spectacle.

Au niveau du style graphique de ce « nouveau » dessinateur pour un opus du comics, on reconnait bien les personnages de l’équipe.
Les personnages féminins sont toujours aussi en forme: un joli minois, un physique athlétique et bien sûr une grosse poitrine (après tout cette série a été imaginée par des hommes).
L’ennemi est ici un homme, un personnage représenté sous les traits d’un latino, le genre viril et macho. Et comme dans les tomes précédents, un des « méchants » est une femme, elle aussi avec un physique de sportive, portant une combinaison moulante, ouverte sur son décolleté (bien entendu). C’est d’ailleurs elle qui snipe à tout va, et joue au tir aux pigeons.

Danger Girl - tir aux pigeons : Sydney par J Scott Campbell

Mon avis sur cette aventure de Danger Girl: tir aux pigeons

Côté scénario, Hartnell reste fidèle à lui même. Il propose une belle aventure, avec beaucoup d’action et de rebondissements. Le tout reste relativement simple et basique, mais efficace. Même s’il y a une intrigue, on n’a pas besoin de se retourner le cerveau pour suivre l’histoire.

Côté dessin, j’ai trouvé le trait de Bradshaw plutôt anguleux et pas toujours très fin. Mais le dessin reste bon tout de même et alterne sur tous les plans possibles.
Comme d’habitude, pour des aventurières de ce gabarit on se demande comment elles font pour bouger avec des seins aussi gros. Les féministes pourrait crier au scandale !
La couleur est plutôt bonne, bien que parfois floue. J’ai trouvé que les jeux de lumières ou de contrastes étaient assez inconstants et pas toujours réussis.

Globalement j’ai moins apprécié ce tome que les précédents, en grande partie à cause du dessin.
J’ai trouvé la qualité du trait et de la couleur inférieure et approximative. J’ai eu du mal à m’y faire dans les premières pages et je n’ai pas réussi à me débarrasser de cette impression tout au long de la lecture.

J’adore le dessin de J Scott Campbell et j’ai bien aimé celui des dessinateurs sur les autres tomes de Danger Girl. Bradshaw n’aura pas réussi cette mission.

Juju Gribouille

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Juju Gribouille
Juju Gribouille
Nouveau Rédac' chef du blog 7BD.fr. J'aime dessiner depuis tout petit et suis vite devenu amateur de BD, mangas et Comics. Je chronique régulièrement mes lectures sur 7BD et les partage aussi sur mes réseaux sociaux... N'hésitez pas à me suivre et à donner votre avis.

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